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Sous la direction de Valérie HENRY, Germain SIMONS et Dominique VERPOORTEN L’ouvrage présente différents obstacles qui empêchent, freinent ou… déclenchent l’apprentissage. Dans une perspective résolument constructive, il fournit des pistes pour mieux comprendre et aborder cet enjeu central du métier d’enseignant et de formateur. La première partie de l’ouvrage analyse des obstacles relatifs à l’interaction entre l’apprenant et le savoir. Ces « obstacles épistémologiques » (Bachelard, 1938) ou ces « bottlenecks » (Pace, 2017), inhérents à la construction de l’expertise disciplinaire, représentent des enjeux didactiques majeurs. La deuxième partie se penche sur des obstacles relatifs à l’interaction entre l’enseignant et l’apprenant, qui mettent en évidence l’activité enseignante et ses conséquences sur l’apprentissage. La troisième partie cible des obstacles dont la saisie doit s’envisager dans l’interaction avec un contexte spécifique. Ancré tant dans les didactiques disciplinaires que dans les sciences de l’éducation, l’ouvrage offre des contributions américaines, belges, brésiliennes, canadiennes, françaises, suisses qui abordent tous les niveaux d’enseignement, du primaire à l’enseignement supérieur. Il intéressera chercheurs en éducation, formateurs d’enseignants, concepteurs de prescrits (référentiels, programmes) et auteurs de manuels.
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Les cadres «privés» et «publics» de la religion grecque antique Véronique DASEN, Marcel PIÉRART (éds)
L’opposition structurale tracée entre privé et public à partir de deux concepts grecs fut, pour un temps, un instrument d’investigation précieux pour les historiens et les anthropologues de la culture de la Grèce antique, en particulier dans le champ de l’histoire des institutions politiques et dans celui de l’histoire des religions. Cette opposition a toutefois fini par dessiner des frontières artificielles et imperméables dans des domaines de la réalité sociale qui souvent se recoupent et se superposent. Des questionnements récents ont tenté d’évaluer la pertinence de tels concepts, dans des communautés où l’engagement des individus relève du domaine commun, et ce volume participe résolument de cette réflexion critique. Les interférences entre «public» et «privé» sont tour à tour examinées, par l’analyse de cas précis, dans les domaines des pratiques religieuses, de l’administration du droit, de la littérature (tragédie), de la vie politique et de la pensée philosophique. À l’opposition binaire trop rigide se substituent des concepts plus dynamiques tels que ceux de «cercle de sociabilité», de «publicité» (par les pratiques de l’écriture), de «sanction sociale» (d’une pratique individuelle et volontaire), de «personne sociale» (avec l’image collective dont elle est l’objet).
Sommaire
M. PIÉRART et V. DASEN, Présentation G. DONNAY, Euchet’ epeita stas mesôi herkei (Iliade Pi 231, O 306) F. DE POLIGNAC, Usages de l’écriture dans les sanctuaires du haut archaïsme P. BRULÉ, «La cité est la somme des maisons». Un commentaire religieux V. PIRENNE-DELFORGE, La cité, les dèmotelè hiera et les prêtres S. GEORGOUDI, Athanatous therapeuein. Réflexions sur des femmes au service des dieux P. SCHMITT PANTEL, Les pratiques religieuses dans la construction de l’image des hommes politiques athéniens du Ve siècle avant J.-C. : de l’idion au dèmosion L. BRUIT ZAIDMAN, Xénophon entre dévotion privée et dévotion publique. L’exemple de l’Anabase I. RATINAUD-LACHKAR, Qui enterre-t-on ? Idion et dèmosion vus au travers des tombes argiennes d’époque géométrique A. KAVOULAKI, Crossing Communal Space: The Classical Ekphora, ‘Public’ and ‘Private’ A. MOREAU, Deuil officiel et deuil privé dans la tragédie. L’Orestie, les deux Électre, Antigone L.-M. L’HOMME-WERY, Les Mystères d’Éleusis entre privé et public Y. USTINOVA, Lege et consuetudine: Voluntary cult associations in the Greek law A.-F. JACCOTTET, Du thiase aux mystères. Dionysos entre le «privé» et «l’officiel» V. SUYS, Les associations cultuelles dans la cité aux époques hellénistique et impériale S. ANEZIRI, Étude préliminaire sur le culte privé des souverains hellénistiques : problèmes et méthode P. IOSSIF, La dimension publique des dédicaces «privées» du culte royal ptolémaïque R. KOCH PIETTRE, Des Épicuriens entre la vie retirée et les honneurs publics E. VOUTIRAS, Sanctuaire privé – culte public ? Le cas du Sarapieion de Thessalonique I. TASSIGNON, Naturalia et curiosa dans les sanctuaires grecs S. DUCATE-PAARMANN, Index
Ce volume a été publié avec le soutien du Fonds national suisse de la recherche scientifique
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Incipit des romans de Georges Simenon par Jean-Louis Dumortier (éd.)« Il avait appris à écrire » : retourner ainsi le titre d’un célèbre essai consacré aux incipit, serait-ce donner à entendre que Simenon, au contraire d’Aragon, bien faraud de prétendre n’avoir jamais appris à écrire, applique des procédés qui lui ont été enseignés ? Bien sûr que non ! On sait que sa scolarité a été écourtée et qu’il n’a pu bénéficier, de la part de ses maîtres, de conseils d’écriture susceptibles de faire de lui le romancier qu’il est devenu, un « pêcheur au lancé » capable, en quelques phrases, d’appâter et de ferrer le lecteur. Cette capacité, c’est le fruit d’un apprentissage « sur le tas », en tant que fournisseur de la presse quotidienne, d’abord, puis, très vite, d’une littérature vouée à la consommation rapide. Peut-on dire que Simenon, au cours des années de maturation sous pseudonymes, a fabriqué des hameçons tout à fait personnels et qu’il a découvert une manière de jeter la ligne à nulle autre pareille ? Sans doute pas : ce serait un jeu d’enfant de trouver, chez ses contemporains, à l’entame des romans, des situations et des personnages aussi indéterminés que les siens, qui piquent la curiosité et suscitent le désir de savoir qui ils sont et ce qui les a menés là où ils sont. Mais il y a chez lui un degré d’intrication des points de vue bien supérieur à celui qui se rencontre chez ses confrères, une alternance de perspectives – sans scrupules pourrait-on dire – qui, à la fois, peut décontenancer le lecteur engoncé dans les habitudes de réception de la narration réaliste, et lui ouvrir de vastes espaces d’interprétation. Quelque chose arrive à quelqu’un quelque part ; quelqu’un parle, mais ce qui a lieu ou ce qui est dit est donné à connaître à travers un énoncé dont la source est indécise ou dont l’énonciateur n’est pas sûr. Si la formule n’était rebattue, on pourrait dire « Ça parle » et il revient au lecteur de chercher ce que ça signifie pour lui, ce qui est à comprendre, ou, plutôt, ce qui peut être compris à partir de, grâce à, malgré aussi parfois ce qui est dit – ou tu. De tous les écrivains « réalistes », Simenon est peut-être celui qui laisse le plus de marge à l’interprète, celui qui, en régime de clôture du sens, débarrasse le récit de la plupart des figures dévolues à son avènement, ou ne les convoque que pour contester leurs prétentions. Il invite ainsi implicitement le lecteur à débrouiller l’écheveau et, sans le mettre en garde noir sur blanc, il lui laisse entrevoir le risque de ne tirer que sur quelques fils. Ici, très modestement, il a été proposé à des lecteurs issus de diverses communautés interprétatives et pas tous, loin de là, également familiers de Simenon, de mordre dans l’esche d’un incipit, ou de dire de quoi elle est faite, ou d’être à la fois le poisson et celui qui l’appâte. Il s’agissait de ne pas relancer le carrousel des généralités sur l’univers fictionnel du romancier, mais de mettre le doigt sur les mots, sur les phrases qui incitent à y entrer. Jean-Louis DUMORTIER, professeur ordinaire honoraire de l’Université de Liège, y a dirigé, de 1999 à 2014, le Service de didactique du français. Il a publié trois livres et une vingtaine d’articles sur Simenon. Membre du Centre d’Études Georges Simenon, il est actuellement directeur de publication de la revue Traces, créée par Danielle Bajomée.
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Essais sur les dimensions iconiques de la connaissance par Jean-François BORDRON
Présentation de l'ouvrage
Ce livre propose un ensemble de réflexions sur le rôle de l’image dans le contexte de la connaissance scientifique. Il interroge pour ce faire des images d’astronomie, de mathématiques, de physique, de mycologie, de médecine, etc. L’image y est comprise comme étant simultanément un mode d’appréhension du monde, un lieu d’exercice de l’imagination mais également le lieu d’inscription et l’arrière-plan nécessaires à l’émergence des formes symboliques. Les images sont source d’extase mais elles sont aussi des lieux d’exercices rhétoriques, des actes dialectiques. Elles agissent et organisent le flux de notre expérience, en particulier lorsqu’il s’agit d’expérimentation scientifique. Si une image n’est pas nécessairement une preuve d’existence, elle a cependant de multiples rapports avec le fait d’être et donc avec la vérité. L’auteur cherche finalement à comprendre le lien essentiel de l’image à la vérité, question qui organise ce livre.
Notice de l’auteur
Jean-François BORDRON est professeur émérite de sémiotique à l’Université de Limoges. Il est philosophe de formation et a écrit un ouvrage intitulé Descartes. Recherches sur les contraintes sémiotiques de la pensée discursive (PUF, 1987) et qui s’interroge sur la méthode analytique du discours philosophique. Il a publié récemment L’iconicité et ses images. Études sémiotiques (PUF, 2011) ainsi que de nombreux articles sur le pragmatisme, la sémiotique de la perception et du goût, la méréologie des objets, la sémiotique visuelle, les machines, les objets sonores.
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par M. BERT, I. FALQUE & M. HAGELSTEIN (éds)
Présentation de la revue
Methis est la revue du groupe Intersection. Elle se donne un double objectif : la discussion, dans un cadre interdisciplinaire, des recherches en cours des doctorants et jeunes docteurs en Philosophie et lettres et en Sciences humaines et sociales de l’Université de Liège et la constitution d'un lieu de publication ouvert pour des dossiers portant sur des thématiques interdisciplinaires. Un tel cadre interdisciplinaire exige, afin d’assurer un échange scientifique rigoureux, que les questions de méthode soient clairement posées et soumises à la perspicacité des regards croisés entre les différentes disciplines.
Table des matières MethIS 5
M. Hagelstein, Introduction H. Collard, Les ambiguïtés de l’anthropomorphisme. De la divinité agissante à sa statue dans la céramique grecque S. Derwael, Blattmasken. Un motif iconographique mêlant frontalité et dynamisme végétal F. Close, Imaginer l’indicible. À propos de la mise en mouvement des images dans les récits de visions de la Trinité des hagiographes et des mystiques médiévaux (viie-xiie siècles) I. Falque, Du dynamisme de l’herméneutique dévotionnelle à la fin du Moyen Âge. L’exemple des Andachtsbilder flamandes S. Fevry & R. Dekoninck, Du pas à la chute. Pour une approche transhistorique des phénomènes de seuil et de transition dans les images fixes et animées N. Pfeiffer, Corps fragmentés, images montées. Dura lex de Koulechov M. Hagelstein & J. Hamers, L’atlas à l’épreuve de l’image en mouvement (Warburg, Farocki, Didi-Huberman) G. Meesters, La rupture dans le temps et dans l’espace en bande dessinée : naissance d’une norme chez Hergé et Vandersteen J. Thonon, Les écarts du photogramme : entre photographie et cinéma D. Saint-Amand, Le mur et le masque. À propos de Banksy
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Un nouveau fantastique ? par Bacary SARR
On a coutume, lorsqu’il est question de littérature fantastique en Belgique francophone, d’avoir aussitôt à l’esprit les noms de Jean Ray, de Thomas Owen, de Franz Hellens, de Marcel Thiry, de Gaston Compère ou de Michel de Ghelderode. Tous ces écrivains ont, en effet, exploré le domaine, au point de faire considérer le fantastique comme un des traits spécifiques de la littérature belge. Des peintres comme Paul Delvaux et René Magritte, pour ne citer que les plus connus, ont, eux aussi, mais selon d’autres voies, donné à voir une forme de fantastique : leur « réalisme magique » éclaire ainsi le réel de façon éminemment poétique et transfigure le quotidien. Dans les années de crise d’identité des lettres belges d’après-guerre, un certain nombre de fictions romanesques semblent encore avoir développé d’autres modalités du fantastique, entendu, cette fois, comme la modification insoupçonnée de la réalité banale. Dans ces écrits, les protagonistes ne sont pas traversés par un souffle magique, mais leur subjectivité est très particulière, puisque le monde ne prend sens qu’à travers une perception singulière qui défait inlassablement les illusions du réel. Un profond sentiment d’exil intérieur s’écrit alors dans l’expérience de l’étrangeté au monde et à soi. Au coeur de la conscience des personnages se lit la difficulté d’un enracinement, lié sans doute au malaise culturel de ce moment de bascule où les auteurs belges veulent s’assumer comme périphériques par rapport aux instances parisiennes. Périphériques, mais dotés d’une spécificité brandie comme un étendard : la belgitude. Dans les marges et, dans le même temps, dans un espace littéraire qu’ils voudraient autonome. Le présent essai interroge comment Pierre Mertens, Dominique Rolin, Guy Vaes, Jean Muno et Jacqueline Harpman ont, dans des textes plus énigmatiques qu’on ne le pensait, des textes marqués par la blessure identitaire, inventé des mondes d’une inquiétante étrangeté qui semblent se situer à la lisière du fantastique.
Bacary SARR est enseignant-chercheur en littérature comparée/francophonie. Il est le directeur des études de l’Institut supérieur des Arts et des Cultures de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar. Il est spécialiste des littératures francophones et auteur de nombreux articles dans ce domaine.
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L’intervention du traducteur par Valérie BADA, Céline LETAWE, Christine PAGNOULLE, Patricia WILLSON (dirs) Présentation du volume
Entre l’hypothèse selon laquelle tout peut se traduire et celle qui veut que la traduction soit impossible, la démarche du traducteur emprunte bien des voies diverses. Comme l’a fait remarquer Gideon Toury dans « The Nature and Role of Norms in Translation », les décisions du traducteur sont contraintes par un ensemble de normes en vigueur dans la culture cible et par toute une série de facteurs qui l’obligent à « manœuvrer » pour mieux remplir la fonction que la société lui a confiée : celle d’opérer l’acte de médiation qui rendra lisible un texte auparavant inaccessible dans son étrangeté.
Le présent volume explore les notions d’implicitation et d’explicitation et la place qu’elles occupent dans cet acte de médiation. Les treize chapitres qui le composent constituent autant d’analyses de ces deux stratégies telles qu’elles sont mises en œuvre par les traducteurs afin de dépasser l’écart entre culture source et culture cible. Depuis toujours, ces stratégies intéressent les théoriciens de la traduction : bien des traductologues (dont Shoshana Blum-Kulka) considèrent même l’explicitation comme un invariant de la traduction ; Antoine Berman, en revanche, la condamne comme étant une « tendance déformante ». À travers des réflexions théoriques et plusieurs études de cas, les auteurs du présent ouvrage s’interrogent sur la prévalence réelle de l’explicitation et sur les enjeux artistiques, sociétaux, mais aussi didactiques qui sous-tendent tant l’explicitation que l’implicitation.
Table des matièresIntroduction
Approches théoriques Lance Hewson, Explicitation and Implicitation: Testing the Limits of Translation Theory Christiane Nord, Translating the Referential Function: About the Appropriate Balance between Presupposed and New Information
Productions artistiques Christophe Tournu, Quand la théologie s’en mêle : première traduction française de Paradise Lost de John Milton Karen Bruneaud, Traduire l’écriture des confins chez Sapphire : entre trop-dit et non dit Sabrina Baldo de Brébisson, Le traducteur : danseur, jongleur ou funambule ? Étude d’un culturème intraduisible et de sa traduction plus ou moins équilibrée Sarah Cummins et Adriana Şerban, Implicitation and Explicitation in Film Translation: Inseparable Twins
Enjeux économiques et politiques Alessandra Rollo, Les enjeux de la traduction économique français-italien-français : choix traductologiques et stratégies mises en œuvre Fabrice Antoine, Les noms de marques en traduction : entre implicitation obligée et explicitation obligatoire Héba Medhat-Lecocq, Traduire la révolution égyptienne. Vers une démarche interculturelle de la traduction Christina Schäffner, Bridging the Ideological Abyss? Politically Sensitive Texts in Translation Réflexions didactiques Margrethe Lykke Eriksen, Développer les compétences inférentielles des étudiants en traduction Céline Letawe et Vera Viehöver, Les enjeux de l’implicite politique en traduction. Réflexions à partir d’une séquence didactique Jean-René Ladmiral, Explicitation-cible. Dans l’atelier du traducteur Conclusion Notices éditrices Valérie Bada est docteure en philosophie et lettres de l'Université de Liège, où elle enseigne la traduction anglaise. Elle est spécialiste de la littérature africaine américaine et a collaboré avec les universités de Harvard et de Columbia. Céline Letawe est docteure en philosophie et lettres et titulaire d’un diplôme d’études spécialisées en traduction. Elle enseigne la traduction à l’Université de Liège depuis 2011 et concentre ses recherches sur la visibilité des traducteurs et la traduction collective. Christine Pagnoulle a enseigné les littératures de langue anglaise et la traduction à l’Université de Liège ; elle est elle-même traductrice, avec une prédilection pour les poèmes. Elle a également publié un grand nombre d’articles et quatre recueils de textes. Patricia Willson enseigne la traduction à l’Université de Liège. Elle a été professeure à l’Université de Buenos Aires et au Colegio de México. Ses traductions de Flaubert, Barthes, Ricœur, Shelley, Twain et Kipling ont été publiées en Argentine et en Espagne. -
Roman noir et mémoire Álex Martín Escribá
Ceci est un livre d'entretiens. Au nombre de onze, ils ont été menés auprès d’écrivains et de spécialistes de renom, des Français pour la plupart, ce qui ne doit rien au hasard. En effet, la France est non seulement un pays avant-gardiste en matière de roman noir en Europe, mais aussi une référence pour ce qui est des études théoriques, essentielles pour comprendre l’accueil fait aujourd’hui à ce type de littérature en Espagne.
Sous le titre d’Interrogatoires, nous vous proposons des conversations agréables et détendues, mais aussi rigoureuses et exhaustives, qui intéresseront tout autant le public spécialisé que les passionnés du genre. Elles permettent notamment d’analyser les liens historiques qui existent entre roman noir et mémoire, mais aussi d’autres sujets comme les collections littéraires, les terminologies, les mouvements et les auteurs.
Cet essai, construit à base de questions et de réponses, vise à montrer comment ce genre narratif réaliste et critique — comme le dirait Raymond Chandler — a été et reste un excellent vecteur d’investigation des problèmes de notre société.
Àlex Martín Escribà (Barcelone, 1974) est professeur de Langue et Littérature catalanes et codirecteur du Congrès « Roman et Cinéma noirs » à l’université de Salamanque (Espagne). Essayiste et critique littéraire, c’est un spécialiste du roman noir. Depuis 2012, il dirige la collection « crims.cat » de la maison d’édition Clandestina.
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par Lucien FRANÇOIS
L’Introduction au droit social, publié pour la première fois en 1974, constitue l’ouvrage de référence de Lucien François en matière de droit social. Dans une première partie, l’auteur décrit l’histoire du droit social en Belgique, expliquant comment la question ouvrière née au XIXe siècle a engendré la question sociale, qui a elle-même donné naissance au droit du travail. Dans la seconde partie de l’ouvrage, l’auteur cherche à définir le droit du travail dans son essence. À cette fin, il tente d’abord de circonscrire la notion de « droit », puis celle de « travail », pour enfin s’intéresser aux interactions entre les réalités ainsi désignées. À la différence de nombreux traités de droit social qui se concentrent essentiellement sur le dernier état du droit positif, l’Introduction au droit social se distingue par la volonté d’expliquer cette branche du droit par une approche historique et d’en saisir la substance de manière théorique. Grâce à cette méthode, l’auteur offre une étude intemporelle, détachée des considérations simplement techniques, qui mérite d’être diffusée aujourd’hui auprès de nouvelles générations de juristes et, plus largement, de toute personne s’intéressant à la question du travail et de sa place dans les rapports sociaux.
Lucien FRANÇOIS est professeur émérite à l’université de Liège où il a enseigné le droit du travail et la philosophie du droit. Il a en outre été chef de cabinet du ministre de la justice Jean Gol (de 1981 à 1985), conseiller d’État (de 1985 à 1989) et juge à la Cour constitutionnelle de Belgique (de 1989 à 2004).
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Sous la direction de Sébastien GENVO et Thibault PHILIPPETTE Cet ouvrage répond à un manque dans la littérature francophone : l’existence d’un guide de référence pour toute personne souhaitant s’initier aux différents aspects de la recherche sur les jeux vidéo. Pensés pour permettre au lecteur d’avoir des clés de compréhension concernant les principaux aspects du domaine, les multiples chapitres sont autant de synthèses qui visent également à ouvrir des perspectives pour poursuivre la réflexion. L’ensemble des contributions ont été rédigées par des spécialistes reconnus des thématiques abordées, tout en étant animées d’une volonté d’accessibilité. Ce livre s’adresse donc à toute personne désirant mieux comprendre les enjeux d’une industrie qui est à présent au centre du numérique, des loisirs contemporains et qui s’ouvre également à de multiples secteurs (journalisme, santé, formation, sport, etc.) : étudiants, professionnels (journalistes, concepteurs, etc.), enseignants, parents, institutions mais aussi les joueuses et les joueurs. En somme, cet ouvrage est un compagnon de route idéal pour quiconque souhaite s’aventurer dans l’exploration des vastes étendues des théories des jeux vidéo. Version PDF
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par Laurent BRICAULT 1. Jean WINAND, Le voyage d'Ounamon. Index verborum, concordance, relevés grammaticaux, 1987. 2. Jean WINAND, Études de néo-égyptien, 1. La morphologie verbale, 1992. 3. Pierre KOEMOTH, Osiris et les arbres. Contribution à l'étude des arbres sacrés de l'Égypte ancienne, 1994. 4. Juan Carlos MORENA GARCIA, Études sur l'administration, le pouvoir et l'idéologie en Égypte, de l'Ancien au Moyen Empire, 1997. 5. Dimitri LABOURY, La statuaire de Thoutmosis III. Essai d'interprétation d'un portrait royal dans son contexte historique, 1998. 6. Michel MALAISE & Jean WINAND, Grammaire raisonnée de l'égyptien classique, 1999. 7. Laurent BRICAULT, Isis, Dame des flots, 2006.
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Définition, Transmission, Réception Play and Games in Classical Antiquity: Definition, Transmission, Reception par Véronique Dasen, Marco Vespa (éds)
The European Research Council project (Locus Ludi. The Cultural Fabric of Play and Games in Classical Antiquity (ERC AdG # 741520) investigates how play and games provide a privileged access to past societal norms, values, identities, and collective imaginary. People play all over the world and throughout history, but they do not play the same games, nor do they attribute the same meaning and function to play. This pluridisciplinary volume investigates how such an important part of ancient cultures can be methodologically reconstructed. A first series of chapters based on Greek and Roman texts and vocabulary propose an emic definition of play and games. Beyond the common association of child and play (in Greek, paidia, 'play', pais, ‘child’, and paideia, ‘education’, share the same root, in Latin ludus means ‘play’, ‘school’, and ‘rethorical games’), ancient views are more complex and nuanced. The boundaries between sport, dance, rites and play are fluid and differ from our modern view. Case studies show how playful practices can be defined in material culture and iconographic representations. The second part of the volume focuses on Greek and Roman ludic heritage in ancient literature with particular attention to the cultural and discursive codes according to literary genre (oniromancy, proverbs, children’s rhymes, lexicography...). Close studies assess the transmission of a predominantly oral heritage in collections, lexicons and commentaries ranging from the Roman imperial period to Byzantine times (proverbs, riddles, and children’s lore). New insights are provided on crucial issues about cultural continuities and discontinuities, as well as the definition of so-called "traditional" games.
Véronique DASEN is professor of Classical archaeology at the University of Fribourg (CH), and specialised in ancient cultural anthropology and archaeology. She published extensively on the history of the body, childhood and gender, as well as on ancient medicine, magic, and play. She is the Principal Investigator of the ERC project Locus ludi.
Marco VESPA is a classical philologist and member of the ERC project Locus ludi at the University of Fribourg (CH). His research interests include the Second Sophistic, ancient Greek comic theatre, and the anthropological study of ancient Greek scientific texts. He has published extensively on Greek and Roman zoology and cultural representation of animals.
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Mélanges offerts à André Motte Édouard DELRUELLE, Vinciane PIRENNE-DELFORGE (éds) E. DELRUELLE et V. PIRENNE-DELFORGE, Esquisser un parcours J.-P. MASSAUT, Les mots de l’ami J. RUDHARDT, Quelques remarques sur la notion d’aidôs P. SOMVILLE, Jardins et sacralisation de l’espace P. BONNECHERE, Prairies et jardins grecs de la Grèce de Platon à l’Angleterre d’Alexander Pope D. AUBRIOT, L’homme-végétal : métamorphose, symbole, métaphore E. SUÁREZ DE LA TORRE, Le figuier sauvage V. PIRENNE-DELORGE, Prairie d’Aphrodite et jardin de Pandore. Le «féminin» dans la Théogonie I. TASSIGNON, Vingt mille lieux sous les mers avec Dionysos et Télibinu P. WATHELET, Le discours de Sarpédon à Glaukos au chant XII de l’Iliade ou l’exposé d’un contrat social A. LEFKA, La floraison du logos platonicien au sein de la phusis : le Phèdre et les Lois D. GIOVANNANGELI, Platon et le miroir de l’âme M. PIÉRART, Le blanc, le pourpre et le noir. Les funérailles des euthunoi dans les «Lois» de Platon et le culte des grands hommes V. DESPRET, L’âme comme un jardin bien clôturé : choisir Platon comme ancêtre G. JEANMART, Un songe de Platon ? R. BODÉÜS, Les jardins irrigués et le système vasculaire selon Aristote L. COULOUBARITSIS, Causalité et scientificité dans la Métaphysique d’Aristote C. RUTTEN, Science de l’être et théologie dans la Métaphysique d’Aristote. Essai d’analyse génétique E. DELRUELLE, Plaisir, contingence et déviation dans le texte de Lucrèce C. VAN LIEFFERINGE, «Ethniques» «Hellènes». Quelques réflexions sur la portée nationale du paganisme C. TROISFONTAINES, Les viandes sacrifiées. Saint Paul et les Corinthiens P. F. BEATRICE, Le corps-cadavre et le supplice des pirates tyrrhéniens J. RIES, Augustin d’Hippone : du manichéisme au néoplatonisme et au christianisme I. LEWANDOWKY, Les déesses Fortune, Adrastie-Némésis et Justice dans les Res gestae d’Ammien Marcellin C. BONNET, Franz Cumont recenseur M.-C. LANGE-DETREZ, Bibliographie d’André Motte Tabula gratulatoria
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Philippe BORGEAUD, Hommage à Marcel Detienne
Éditorial
par André MOTTE et Vinciane PIRENNE-DELFORGEÉtudes
Bartek BEDNAREK, Orpheus in Aeschylus and the Thracian child-eater on a hydria from the British Museum (Résumé/Abstract) Claudio BIAGETTI, Una menzione di Atena Archegetis in P.Hib. I 15. Note sull’epiteto e sul suo impiego ad Atene (Résumé/Abstract) Sonia DARTHOU, L’olivier, identité et rempart d’Athènes : un épisème de la cité ? (Résumé/Abstract) Julie BALÉRIAUX, Mythical and ritual landscapes of Poseidon Hippios in Arcadia (Résumé/Abstract) Hedvig VON EHRENHEIM, Causal explanation of disease in the iamata of Epidauros (Résumé/Abstract) Dennis D. HUGHES, The Cult of Aratus at Sicyon (Plutarch, Aratus, 53) (Résumé/Abstract) Stefano CANEVA, Variations dans le paysage sacré de Pergame : l’Asklépieion et le temple de la terrasse du théâtre (Résumé/Abstract) Alaya PALAMIDIS, Des souris et des hommes. Une réinvention érudite du culte d’Apollon Smintheus à l’époque hellénistique ? (Résumé/Abstract) Denis ROUSSET, Géographie, paléographie et philologie. Note sur un lieu de culte de Déméter (Résumé/Abstract) Anna ANGELINI, Naming the gods of the others in the Septuagint: lexical analysis and historical-religious implications (Résumé/Abstract) Corinne BONNET, Sylvain LEBRETON, Mettre les polythéismes en formules ? À propos de la Base de Données Mapping Ancient Polytheisms (Résumé/Abstract)Chronique des activités scientifiques
Epigraphic Bulletin 2016, par Angelos Chaniotis Chroniques bibliographiques -
Éditorial
par André MOTTE et Vinciane PIRENNE-DELFORGEÉtudes
Carman ROMANO, Works, Days, and Divine Influence in Hesiod’s Story World (Résumé/Abstract) Edoarda BARRA, Deux nouvelles interprétations du fr. 31 pour une Sappho « anthropologiquement correcte » (Résumé/Abstract) Sylvie VANSEVEREN, Carine VAN LIEFFERINGE, Αἰανής : parjure, démesure et justice divine (Résumé/Abstract) Naomi CARLESS UNWIN, Basket-Bearers and Gold-Wearers: Epigraphic Insights into the Material Dimensions of Processional Roles in the Greek East (Résumé/Abstract) Madeleine JOST, Alaya PALAMIDIS, Points de vue sur Lykosoura. Retour sur le sanctuaire de Despoina (Résumé/Abstract) Jacques DES COURTILS, The “Cupules” of the Herakleion of Thasos (Résumé/Abstract) Jérémy CLÉMENT, La tonte funèbre des équidés et le chagrin d’Alexandre. Origines et interprétations d’une pratique de deuil (Résumé/Abstract) Michael ZELLMAN-ROHER, More on the Tradition of Amulet Pattern-Books in Post-Ancient Copies? (Résumé/Abstract)Chronique des activités scientifiques
Epigraphic Bulletin 2017, par Angelos Chaniotis Chronique archéologique Chroniques bibliographiques -
Éditorial
par André MOTTE et Vinciane PIRENNE-DELFORGEÉtudes
Nicolette PAVLIDES, Heroes, Politics, and the Problem of Ethnicity in Archaic Sparta (Résumé/Abstract) Maria MILI, Croesus’s Lost Shield and other Marvellous Objects (Résumé/Abstract) J.Z. VAN ROOKHUIJZEN, The Erechtheion on the Acropolis of Athens (Résumé/Abstract) Petra PAKKANNEN, Beyond Skin-deep: Considering the Pig in Ancient Greece through the Particularities of Its Skin (Résumé/Abstract) Yulia USTINOVA, “The Story of a New Name”: Cultic Innovation in Greek Cities of the Black Sea and the Northern Aegean Area (Résumé/Abstract) Athanassia ZOGRAFOU, Gods around the Grave: Hermes and Hecate in Early Attic Curse Tablets (Résumé/Abstract) Christopher A. FARAONE, The Lead Tablet from Tongres: Curse or Amulet? (Résumé/Abstract)Chronique des activités scientifiques
Epigraphic Bulletin 2018, par Angelos Chaniotis Chroniques bibliographiques -
Éditorial
Hommage à André Motte
Actes du XVIe colloque international du CIERGA (partim), Des dieux, des jeux – et du hasard ? (en collaboration avec l’Advanced Grant ERC Locus ludi)
Véronique DASEN & Vinciane PIRENNE-DELFORGE, En guise d’introduction Philippe BORGEAUD, Quelques réflexions sur le rapport entre jeu et pratique rituelle (Résumé/Abstract) Jörg RÜPKE, Playing with the Gods: materiality of religious communication and ludic materiality in Cicero’s critique of divination (Résumé/Abstract) Irad MALKIN, Zeus, the Divine Lottery, and the Equality of Chance (Résumé/Abstract) Joachim Friedrich QUACK, Drawing Lots of the Gods in Roman Egypt (Résumé/Abstract) Arnaud MACÉ, Jouer avec la τύχη. Le jeu comme art de préparation aux coups durs (Platon, République X, 603e 4 –604d 5) (Résumé/Abstract) François LISSARRAGUE †, Joueurs ailés et incertitudes herméneutiques sur une coupe à Copenhague (Résumé/Abstract) Árpád M. NAGY, Erōs en kairō – un bas-relief à Budapest (Résumé/Abstract) Daniele MIANO, Fortuna, Games, and the Boundaries of the Divine: from Cicero to Boethius (Résumé/Abstract)Varia
Ivana & Andrej PETROVIC, Hesiod’s Religious Norms in Context: on Works & Days 724–760 (Résumé/Abstract) Panagiotis KONSTANTINIDIS, What Dreams May Come: an incubation relief from the Asklepieion of Epidauros (Résumé/Abstract) Ombretta CESCA, Cultes d’Iris en Grèce : un état de la question (Résumé/Abstract)Chronique des activités scientifiques
Epigraphic Bulletin 2019 Chronique archéologique Chroniques bibliographiques -
Éditorial
Études
James ROY, The Myth of Areïthoos Korynetes and Related Cult in Arkadia (Résumé/Abstract) Ioannis MYLONOPOULOS, Better Late Than Never! Asklepios’ Arrival(s) in Athens (Résumé/Abstract) Rebecca VAN HOVE, Gods Set in Stone: Theoi Headings on Greek Inscriptions (Résumé/Abstract) Alcorac ALONSO DÉNIZ, Les mois Φυλαῖος à Lisos et Φυλαιών à Iasos, le culte des tribus et le rôle des groupes civiques dans quelques fêtes grecques (Résumé/Abstract) Kent J. RIGSBY, Ephesian Artemis and Initiation (Résumé/Abstract) C.A. FARAONE, Two Fragmentary Greek Magical Recipes (GEMF 51.74-94 and 9.8-21) and the Handbook Traditions They Display (Résumé/Abstract)Chronique des activités scientifiques
Epigraphic Bulletin 2020 Chronique archéologique Chroniques bibliographiques -
Éditorial
Actes du XVIe colloque international du CIERGA (partim) Des dieux, des jeux – et du hasard ?
Vinciane PIRENNE-DELFORGE, Tychè en famille : généalogies et profil divin (Résumé/Abstract) Paulin MAILLARD, Aux origines des attributs de Tychè (Résumé/Abstract) Marco VESPA, Un tripot dans le sanctuaire ? Les skirapheia et le culte d’Athéna Skiras : une construction savante d’époque impériale (Résumé/Abstract) Véronique DASEN, Athéna en jeu. Actualité des débats antiquaires du XIXe siècle sur une partie de Pente Grammai dans la céramique grecque (Résumé/Abstract)Dossier : La notion de « polis-religion » à l’épreuve des normes et de l’autorité religieuse
Vinciane PIRENNE-DELFORGE, Antoine CHABOD, En guise d’ouverture Carmine PISANO, The polis-religion in the mirror of exousia: sources of authority in Greek ritual norms (Résumé/Abstract) Paulin ISMARD, Des cultes en partage : les acteurs de la polis-religion (Résumé/Abstract) Antoine CHABOD, Ni magistrat, ni prêtre ? Les énonciateurs des lois entre normativité civique et pratiques rituelles en Grèce archaïque et classique (Résumé/Abstract) Emily KEARNS, ‘Learning my instructions, Orestes…’: who authorises worship in the Greek world? (Résumé/Abstract) Robert PARKER, Dionysus and polis religion (Résumé/Abstract) Nicole BELAYCHE, Autorités sacerdotales et expériences religieuses individuelles en Anatolie d’après des objets-stèles inscrits (Résumé/Abstract) Paul COURNARIE, La religion de l’appartenance. Normes rituelles, autorité et société dans les cérémonies d’accueil de l’époque hellénistique (Résumé/Abstract) Francesco MASSA, La polis-religion dans l’Antiquité tardive : une notion pertinente pour l’empire romain du IVe siècle de notre ère ? (Résumé/Abstract)Varia
Roy VAN WIJK, Take me to the River: Sanctuaries, Connectivity, and Genealogy in Southern Boiotia and Euboia (800–300 BCE) (Résumé/Abstract) Evan VANCE, Apollo Patroios on Aegina (Résumé/Abstract) Kyle MAHONEY, The Arcadian Nymph Anthrakia and the Lignite Deposits of the Megalopolis Basin (Résumé/Abstract) Chris ATKINS, In a Dark and Glistening Land: Ritual Hexameters, Curse Tablets, and Sacred Rites in Classical Sicily (Résumé/Abstract)Chronique des activités scientifiques
Epigraphic Bulletin 2021 Chroniques bibliographiques -
Les offrandes de parure dans les inventaires déliens Clarisse PRÊTRE
Qu’elles soient propitiatoires ou gratulatoires, les offrandes racontent la vie des donateurs, parfois célèbres mais le plus souvent anonymes, qui sont venus exprimer leurs craintes, leurs maux, leurs joies, leurs espoirs, par le dépôt d’un objet qui les reliait à la divinité. Les sanctuaires de l’île de Délos sont le terrain privilégié par cette étude qui, à la loupe de l’épigraphiste, du philologue et de l’archéologue, scrute les mots décrivant les parures et l’ornementation. Bien plus qu’un simple dictionnaire, cet ouvrage dévoile tout un pan de l’histoire des modes dédicatoires de l’antiquité et atteste le formidable creuset d’expérimentation sémantique que sont les inventaires déliens.
Ce volume est publié avec le soutien financier de l’UMR 8164/Halma-Ipel et grâce au mécenat de la Maison ZOLOTAS à Athènes.