• Échantillonnage, interprétation, modélisation, accompagnement des agriculteurs et PSE. Séminaire à Peyresq du 31 mai au 3 juin 2022.

    Christophe Vandenberghe et Marion Delesalle (eds)

    En agriculture, l’azote est un élément majeur de production végétale. Cependant, sa forme nitrique (très soluble dans l’eau) présente dans le sol un risque important pour les aquifères, l’environnement (eutrophisation) et la production d’eau potable. Des mesures de reliquat d’azote minéral dans le sol de parcelles cultivées sont réalisées en automne depuis parfois plus de vingt ans dans diverses régions de France et de Belgique. Ce reliquat est nommé (avec parfois quelques nuances) Azote Potentiellement Lessivable (APL), Reliquat Entrée Hiver (REH) ou Reliquat Début Drainage (RDD). Ces trois termes illustrent tant la période de mesure (début d’hiver) que le processus en jeu (lixiviation). Ces mesures sont réalisées pour différents usages, souvent complémentaires :
    1. compréhension des déterminants de la qualité de l’eau et développement de modèles,
    2. compréhension des liens entre RDD et pratiques agricoles,
    3. animation des territoires pour faire évoluer l’agriculture,
    4. sensibilisation des agriculteurs à la qualité de l’eau et ses déterminants,
    5. accompagnement des agriculteurs pour obtenir de l’eau de qualité,
    6. suivi de l’évolution de la qualité de l’eau,
    7. évaluation des pratiques des agriculteurs dans des actions réglementaires,
    8. rémunération des agriculteurs à partir d’objectifs de qualité de l’eau à atteindre.
    Du 31 mai au 3 juin 2022, vingt et un utilisateurs (français et belges) de cette mesure du reliquat azoté dans le sol ont partagé leurs expériences au cours d’un séminaire organisé à Peyresq. Ces échanges ont permis à chacun d’approfondir son regard sur ses travaux en vue d’une diffusion, au travers de cet ouvrage, à de nouveaux utilisateurs. Les participants: Florent Bachelart, Maïder Barreix, Nicolas Beaudoin, Claire Bernardin, Mathilde Bonifazi, Gilles Colinet, Marion Delesalle, Lison Delsalle, Marc De Toffoli, Julien Gaillard, Marine Gratecap, Daniel Hanocq, Richard Lambert, Kevin Lefébure, Caroline Le Roux, Jean-Christophe Mouny, Florine Nataf, Virginie Parnaudeau, Vincent Perrin, Julien Tournebize, Christophe Vandenberghe, Dimitri Wouez
  • par MALAISSE, François

    Le but de l'auteur est de sauvegarder le savoir ancestral des populations locales en matière d'identification et d'exploitation des ressources alimentaires naturelles. C'est à l'avenir de ces populations qu'il pense quand il espère "participer à la mise en place d'un développement humain harmonieux s'intégrant dans une politique respectueuse de l'environnement". Tout au long de l'ouvrage, l'auteur confronte ses observations personnelles et ses résultats de recherche et d'enquêtes aux connaissances publiées à ce jour sur les produits sauvages consommés en Afrique intertropicale, dont il a effectué une compilation minutieuse. Le souci d'exactitude et d'exhaustivité dont témoignent les matières traitées, les tableaux détaillés, les nomenclatures latine et vernaculaire, l'abondante bibliographie, fait de cet ouvrage un livre de référence pour les spécialistes (écologistes, systématiciens, nutritionnistes), tandis que les nombreuses illustrations en couleurs, le texte concis et accessible attireront un public plus large dont les connaissances en ethnobiologie se trouveront singulièrement enrichies. Enfin, les "aménagistes" y trouveront la suggestion de pistes originales et prometteuses.

    Table des matières

    Introduction. Le milieu. Les produits sauvages comestibles : les champignons, les plantes, les miels, les grands mammifères, les rongeurs, les oiseaux, les poissons, les reptiles, les chenilles les termites, les autres insectes, les autres animaux, les boissons, le sel. L'ethnobiologie. L'agriculture. Synthèse et discussion. Bibliographie. Index des noms latins (2000) et des noms vernaculaires (700).

    A propos de l'auteur

    François MALAISSE est né à Anvers (Belgique) en 1934. Il est diplômé ingénieur agronome des Eaux et Forêts de la Faculté des Sciences agronomiques de Gembloux en 1956 et licencié en sciences botaniques (Université libre de Bruxelles) en 1960. Docteur en sciences de l'Université officielle du Congo, Lubumbashi, en 1968, il avait choisi comme sujet de thèse l'étude écologique de la rivière Luanza et de son bassin. Il passera plus de vingt ans de sa carrière de chercheur et d'enseignant dans cette Université et sur le terrain où il s'est livré à l'exploration et l'étude passionnées des divers écosystèmes du territoire zambézien, principalement de la forêt claire zambézienne, au Katanga mais aussi en Zambie, avant d'effectuer des expertises dans une vingtaine d'autres pays. Il est actuellement professeur ordinaire à la Faculté universitaire des Sciences agronomiques de Gembloux où il enseigne l'écologie, la phytogéographie et la botanique systématique tropicale, et dirige le laboratoire d’Écologie, sans être devenu sédentaire pour autant. Très actif dans de nombreuses associations belges et étrangères réunissant écologistes et botanistes, il est notamment membre titulaire de l'Académie royale des Sciences d'Outre-Mer de Belgique et secrétaire permanent de l'AETFAT (Association pour l’Étude taxonomique de la Flore d'Afrique tropicale).

  • Guide méthodologique Par TOSSO, Félicien / DAÏNOU, Kasso / SONKÉ, Bonaventure / LEVICEK, Carolina / BRACKE, Charles / FORNI, Eric / JOBBÉ-DUVAL, Benoît / LIGOT, Gauthier / TCHUANTÉ TITE, Valerie / GOURLET-FLEURY, Sylvie / DOUCET, Jean-Louis

    La durabilité de l'aménagement des forêts naturelles d'Afrique centrale est tributaire d'une connaissance approfondie de la dynamique démographique des populations d'arbres commerciaux. Cette dynamique est étudiée dans des dispositifs destinés à être suivis sur le long terme, dénommés parcelles et sentiers. Si la démarche méthodologique d'installation et de suivi des parcelles est assez bien documentée, celle des sentiers l'est moins. Le présent ouvrage vient combler ce vide en capitalisant l'expérience accumulée depuis plus de 20 ans par les membres du collectif DYNAFAC, un collectif créé à l'initiative de l'ATIBT, du CIRAD, de Nature+ et de Gembloux Agro-Bio Tech. Il s'agit d'un guide pratique et illustré explicitant la démarche nécessaire à l'installation et au suivi de ces sentiers. Outre les procédures techniques, le guide évalue également les coûts en tenant compte des spécificités économiques de différents pays de la sous-région. En s'adressant à l'ensemble des parties prenantes de l'aménagement et de la gestion des forêts d'Afrique, l'ouvrage a pour ambition de promouvoir la mise en œuvre de dispositifs robustes et efficients à la portée de tous.

     
  • par CAPARROS MEGIDO, Rudy, HAUBRUGE, Eric et FRANCIS, Frédéric

    Ce livre de recettes est le produit d'un constat : l'entomophagie a la cote aujourd'hui en Europe. Difficile pour le néophyte de ne pas trouver la pratique repoussante, le terme "entomophagie" étant déjà relativement barbare. D'ailleurs en Occident, les premières réactions des consommateurs face à des plats à base d'insectes sont le plus souvent soit le dégoût, soit la peur. C'est principalement sur ces deux aspects que l'Unité d'Entomologie fonctionnelle et évolutive de Gembloux Agro-Bio Tech (ULg) a décidé de travailler. Comment ? Grâce à la recherche. Notre laboratoire est le premier, en Belgique, à avoir mis en évidence le regain d'intérêt du consommateur pour les insectes comme denrée alimentaire. Mais ce dernier émet des réserves, ou plutôt des exigences : la première c'est bien sûr le goût, la seconde c'est la texture. Nous avons démontré qu'associés à des saveurs connues telle que le paprika, la vanille ou le chocolat, les insectes étaient davantage acceptés. L'idée est donc bien de consommer des insectes "transformés" (en un burger par exemple) ou au moins "préparés" et "assaisonnés" (des vers de farine frits en garniture d'une salade). Au niveau de la texture, ce sont les préparations croustillantes qui sont favorites. A travers une trentaine de recettes illustrées, tantôt très simples tantôt dignes de futurs grands chefs, nous essayons de démystifier l'insecte et de vous donner l'envie de l'intégrer, comme n'importe quel autre aliment, dans vos préparations. Bon appétit !

  • Stock épuisé

    par DAGNELIE, Pierre, PALM, Rudy, RONDEUX, Jacques et THILL, André

    Les Tables de production relatives à l'épicéa commun sont destinées à tous ceux qui s'intéressent aux problèmes de production, d'estimation et de gestion des forêts de l'Ardenne belge et des régions limitrophes de Belgique, d'Allemagne, de France et du Grand-Duché de Luxembourg. Les tables de production proprement dites sont graduées en fonction de l'âge des peuplements, de leur hauteur dominante et de différents types de traitement. Elles sont complétées par des tables de répartition des arbres en classes de grosseur. Ces tables permettent de réaliser des estimations et des prévisions de production, globalement et par catégories de produits, ainsi que des estimations financières. Elles peuvent aussi servir à orienter le traitement des forêts, en fonction d'objectifs fixés à priori.

    Table des matières Introduction. L'épicéa commun en Ardenne. Construction des tables. Utilisation des tables. Résumé. Tables de production. Tables de répartition des arbres en classes de grosseur. Index bibliographique. Index des symboles. Index of symbols (English translation).
  • par RONDEUX, Jacques et THIBAUT, André

    Fruit de l'expérience d'une équipe de recherche œuvrant depuis plus de 25 ans dans le domaine de la productivité forestière, les tables de production relatives au douglas se situent dans la lignée des tables relatives à l'épicéa commun publiées en 1988 et concernent aussi bien la Belgique que les régions limitrophes d'Allemagne, de France et du Grand-Duché de Luxembourg. Elles constituent non seulement un document de référence pour les enseignants, les experts forestiers, les chercheurs et les étudiants concernés par les problèmes de gestion, de production et d'estimation des forêts mais aussi un outil d'aide à la décision pour les propriétaires et les gestionnaires forestiers tant publics que privés ainsi que pour les exploitants forestiers. Les 24 tables de production sont graduées en fonction de l'âge des peuplements pour trois niveaux de productivité (hauteur dominante à 50 ans) et huit scénarios sylvicoles (éclaircies) couvrant un large éventail de sylvicultures susceptibles d'être appliquées aux douglasaies. Elles sont complétées par des tables de répartition des arbres en catégories de grosseur (nombre de bois et volumes) ainsi que par plusieurs tarifs de cubage. La construction proprement dite des tables est explicitée en début d'ouvrage. Leurs perspectives d'utilisation et limites de validité sont illustrées par de nombreux exemples choisis parmi les cas les plus fréquemment rencontrés. Ces tables donnent la possibilité de réaliser des estimations et des prévisions de production au cours de la vie des peuplements, globalement et par type de produits, ainsi que des estimations axées sur la rentabilité financière ou encore sur la disponibilité des ressources ligneuses. Elles sont aussi un précieux auxiliaire pour l'étude des milieux de croissance, pour la gestion des massifs forestiers et pour le traitement sylvicole des douglasaies en fonction d'objectifs, à moyen et à long terme, fixés par le gestionnaire. Les traductions anglaise et allemande des symboles utilisés facilitent l'utilisation de ces tables pour les lecteurs non francophones.

  • par BOGAERT, Jan (éd.) et HALLEUX, Jean-Marie (éd.)

    Nous assistons actuellement au peuplement des zones périurbaines de la planète par des centaines de millions d'individus. Cette évolution pose de redoutables problèmes et des difficultés inédites pour les politiques publiques. Si les effets de la périurbanisation sont relativement bien connus dans les pays du Nord, les analyses dédiées aux pays du Sud sont bien moins développées. L'ouvrage "Territoires périurbains : développement, enjeux et perspectives dans les pays du Sud" permet de lever un coin du voile sur cette problématique et sur les grands défis que la périurbanisation pose pour le Sud en général et pour l'Afrique centrale en particulier.

    L'ouvrage débute en cherchant à clarifier ce qu'il faut exactement entendre par "territoire périurbain". A la suite de cette mise en contexte, il se poursuit par cinq parties organisées autour des problématiques des ressources naturelles, de la sécurité alimentaire, de la santé publique, des services publics et de l'aménagement des territoires. Pour chacune de ces problématiques, des chercheurs spécialisés issus de disciplines variées apportent des contributions qui, tout en soulignant l'ampleur des défis, permettent la mise en avant de solutions innovantes pour améliorer la gouvernance et le bien-être des populations.

    Cet ouvrage s'adresse d'abord aux chercheurs préoccupés par les défis du développement. En parallèle, par les pistes pour l'action publique qu'il esquisse, il ne manquera pas d'également intéresser les décideurs et les praticiens qui opèrent dans le contexte des territoires périurbains des pays du Sud.

  • par SINDIC, M. ; MASSAUX, C. ; PARIDAENS, A.M. ; LENARTZ, J. ; VANCUTSEM, F. ; BODSON, B. et SINNAEVE, G.

    Gembloux Agro-Bio Tech (Unité de Technologie des Industries agro-alimentaires et Unité de Phytotechnie des Régions tempérées) et le Centre Wallon de Recherches agronomiques (Département Valorisation des Productions agricoles) ont uni leurs compétences, dans le cadre d'un projet de recherche, financé par la Région wallonne (DGARNE - Direction de la Recherche), pour évaluer l'influence des facteurs de types génétiques et culturaux sur les caractéristiques physico-chimiques de l'amidon. Les relations existant entre la structure de l'amidon et ses propriétés technologiques ont été également étudiées. Les travaux de recherche réalisés soulignent l'importance de la variabilité des caractéristiques des amidons de blés indigènes. Les différences observées portent notamment sur la teneur en amidon, la distribution de la taille des granules et le rapport amylose/amylopectine. Elles induisent aussi des variations conséquentes au niveau du rendement d'extraction de l'amidon, de la qualité de la séparation amidon/gluten, de l'endommagement de l'amidon ainsi que des paramètres de viscosité des empois d'amidon ou encore de la sensibilité aux attaques enzymatiques. Ces écarts de comportement sont tels qu'ils sont à même d'influer les processus de fabrication et indiquent l'intérêt de développer des productions de blé ciblées en fonction des diverses applications industrielles tant alimentaires que non-alimentaires. Ce livre s'adresse aux différents intervenants de la filière blé (sélectionneurs, agriculteurs, négociants-stockeurs, meunerie-boulangerie, amidonnerie et industries de transformation de l'amidon). En effet, lors des prochaines années, le secteur céréalier sera amené à relever des défis importants. Sa pérennité passe par une orientation différenciée des productions vers des applications technologiques et industrielles à haute valeur ajoutée. Les résultats des recherches présentés dans cet ouvrage devraient contribuer à mieux connaître et maîtriser la composante amidon du blé afin de répondre correctement aux demandes des industries (agroalimentaires ou non) et de là accroître les débouchés.

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