• Réponses aux épidémies dans le monde gréco-romain édité par Nathan CARLIG

    Issu d’une après-midi d’études organisée à l’Université de Liège le 6 mai 2021, le présent volume veut proposer à un large public un état de la question sur les réactions des Anciens face aux épidémies de leur temps, qui tienne compte des avancées récentes de la recherche, au croisement de la littérature, de la papyrologie, de l’histoire et de l’histoire de la médecine. Trois axes ont été privilégiés, qui reflètent les spécialités des trois auteurs. Bruno Rochette s’intéresse aux épidémies historiques comme motif littéraire et à son succès durant toute l’antiquité gréco-romaine, depuis Thucydide (Ve siècle avant notre ère) jusqu’à Procope de Césarée (VIe siècle de notre ère). Marie-Hélène Marganne analyse les stratégies thérapeutiques mises en œuvre dans le monde gréco-romain pour endiguer ces fléaux : médecine traditionnelle, médecine savante, magie et recours à la religion. Enfin, Antonio Ricciardetto scrute les indices d’épidémies dans les lettres privées grecques conservées sur papyrus. Le volume se complète de deux anthologies de textes grecs et latins, en traduction française : la première, par Bruno Rochette, répertorie les récits d’épidémies dans les textes historiques, poétiques et chrétiens, tandis que la seconde, par Marie-Hélène Marganne, rassemble les textes médicaux qui traitent d’épidémies écrits par les plus grands médecins antiques, au premier rang desquels Hippocrate et Galien. Une abondante bibliographie mise à jour conclut le volume.

    Formé à la philologie classique, à la papyrologie et à la coptologie à Liège, Paris et Rome, Nathan Carlig est actuellement collaborateur scientifique au Centre de Documentation de Papyrologie Littéraire (CEDOPAL) de l’Université de Liège. Ses recherches portent principalement sur les relations entre paideia et christianisme et sur l’histoire du livre et de l’écrit dans le monde gréco-romain et l’Antiquité tardive.

  • Proceedings of the conference held at the University of Liège, 6th-8th February 2013 par Todd GILLEN (ed.)

    Tradition is central to Egyptology, and this volume discusses and problematises the concept by bringing together the most recent work on archaeological, art historical and philological material from the Predynastic to the Late Period. The eclectic mix of material in this volume takes us from New Kingdom artists in the Theban foothills to Old Kingdom Abusir, and from changing ideas about literary texts to the visual effects of archaising statuary. With themes of diachrony persisting at the centre, aspects of tradition are approached from a variety of perspectives: as sets of conventions abstracted from the continuity of artefactual forms; as processes of knowledge (and practice) acquisition and transmission; and as relevant to the individuals and groups involved in artefact production. The volume is divided into four main sections, the first three of which attempt to reflect the different material foci of the contributions: text, art, and artefacts. The final section collects papers dealing with traditions which span different media.

    The concepts of cultural productivity and reproductivity are inspired by the field of text criticism and form common reference points for describing cultural change across contributions discussing disparate kinds of data. Briefly put, productive or open traditions are in a state of flux that stands in dialectic relation to shifting social and historical circumstances, while reproductive or closed traditions are frozen at a particular historical moment and their formulations are thereafter faithfully passed down verbatim. The scholars in this volume agree that a binary categorisation is restrictive, and that a continuum between the two poles of dynamic productivity and static reproductivity is by all means relevant to and useful for the description of various types of cultural production.

    This volume represents an interdisciplinary collaboration around a topic of perennial interest, a rarity in a field increasingly fractured by progressive specialisation.

    Todd GILLEN earned his PhD in Egyptology from Macquarie University, Sydney, and worked as a postdoctoral fellow for the Ramses project at the University of Liège. He has published on a variety of topics relating to ancient Egyptian text and culture of the New Kingdom. He is currently pursuing a career in psychology and counselling.

  • Actes du symposium de Paléontologie humaine de Bruxelles (12-14 septembre 1990) par Michel TOUSSAINT (éd) Résumé indisponible.
  • Des marges bédéphiliques au centre économique en passant par une quête du capital symbolique par Chris REYNS-CHIKUMA (éd.)

    Suivant le mythe romantique du créateur isolé, la bande dessinée est le plus souvent présentée et étudiée à travers ses auteur·e·s (dessinateurs ou scénaristes) ou leurs oeuvres. Et pourtant l’éditeur joue aussi un rôle capital dans la création. Il existe quelques études universitaires récentes sur les grandes maisons d’édition. Il en manquait une sur le dernier éditeur indépendant : la maison Glénat. Après quatre ans de fan-édition, Jacques Glénat crée sa S.A.R.L. en 1974 pour laquelle il reçoit un prix au festival d’Angoulême la même année. Bien installé à Grenoble, loin des grandes maisons ancrées à Paris, et avec une équipe éclectique (de Filippini à Groensteen), il crée ensuite une brochette de revues qui ont marqué l’histoire de la bande dessinée (Les Cahiers de la bande dessinée, Circus, Vécu) tout en publiant une cascade de succès commerciaux (Les Passagers du vent, Les 7 vies de l’épervier…) en participant entre autres à l’enthousiasme pour l’histoire des années 1980 et en créant de nombreuses séries qui continuent jusqu’à aujourd’hui (« Les grandes batailles navales »). Entre-temps, il peaufine ce qui est devenu l’une des caractéristiques essentielles de la BD franco-belge, l’album 48cc. Il est aussi l’un des premiers à s’intéresser activement au manga et publie, d’abord non sans erreurs, des bestsellers (Akira, Dragon Ball,Bleach). Finalement, dans un marché qui est devenu très compétitif, il relance sa machine éditoriale avec le phénomène Titeuf. Mais cette histoire d’un self-made man cache des conflits internes et externes forts entre succès commercial et reconnaissance symbolique. C’est ce que ces sept chapitres dévoilent de manière magistrale et dynamique, du jeune Glénat-Guttin, fan ayant créé sa première revue, Schtroumpf, à l’éditeur qui a pignon sur rue dans le quartier du Marais avec une galerie d’art, en passant par la restauration majestueuse du couvent Sainte-Cécile à Grenoble transformé en siège social et en musée où sont mises en scène des expositions prestigieuses (Rembrandt).

    Chris REYNS-CHIKUMA est professeur à l’université de l’Alberta (Canada) où il enseigne les cultures francophones en français, et les comics et la littérature comparée en anglais ; il y fait aussi de la recherche sur la BD, et depuis cinq ans de plus en plus concentrée sur le monde canadien des BD/comics.

  • par Zolst MESTER & Arpad RINGER (dir.) Résumé indisponible.
  • Simon CONNOR & Elizabeth ALLEN (ed.) This volume originates from a two-part conference held in 2020 and 2021, jointly organised by eikones – Centre for the Study of the History and Theory of the Image at the University of Basel and the University of Liège. It explores the diachronic reception of pharaonic imagery and the conditions that led to its alteration. Paradoxically, iconoclasm—intended to diminish the power of images—ultimately reinforces the significance of the ever-powerful visual, as it continues to provoke strong emotional responses, whether of veneration or destruction. The study of defaced images reveals discernible patterns, yet no universal rule: acts of iconoclasm are deeply influenced by historical, social, and political contexts. In today’s media-saturated world, their impact is further magnified, as exemplified by the destruction of the Buddhas of Bamiyan or the removal of controversial statues during movements linked to Black Lives Matter and post-colonial. By examining traces of mutilation, this double volume seeks to uncover the intentions and motivations behind these acts. Iconoclasm, however, extends beyond mere destruction—images were often repurposed, modified or even buried to imbue them with new meaning. In many cases, defacement specifically targets relevant or even symbolic features, such as body parts associated with identity, ritual significance, or functions in offerings and fertility rites. The contributors draw upon textual sources, material analysis, and archaeological evidence to interpret these transformations. Ultimately, the perception of altered images remains a subject of debate, often shaped by political and ideological narratives. By adopting an interdisciplinary and diachronic perspective, this volume offers a nuanced exploration of the enduring complexity of image destruction and reinterpretation.
  • par Louis REMACLE Introduction générale. Aspects phonétiques, 100 cartes et notices
  • par M.-G. BOUTIER Le corps humain et les maladies (2e partie), 165 notices et 65 cartes Prix «Sciences humaines et Folklore Albert Doppagne» de la Fondation Charles Plisnier.
  • par E. BAIWIR Famille, vie et relations sociales, 160 notices et 66 cartes. L'ouvrage a reçu les Prix de Philologie du Conseil des langues régionales endogènes 2009 de la Communauté Wallonie-Bruxelles; Prix Élisée Legros; Prix Joseph Houziaux de l'Académie royale de Belgique. Le tome 17 de l'Atlas linguistique de la Wallonie est le premier d'un diptyque examinant la vie en société. Il s'organise comme suit: - la famille (1-55); - l'organisation géographique de l'habitat (56-66); - le travail et l’économie (67-81); - les relations amicales (82-93); - les autres interactions humaines (94-160). Dans ces volumes comme dans les précédents, les rédacteurs se sont attachés à éditer avec le plus de fidélité possible les très riches matériaux rassemblés par Haust et ses continuateurs et à situer tous les mots dans le cadre géohistorique galloroman. Les volumes sont pourvus d'un index des formes, complété d'un index des étymons (procédure initiée dans le volume 8). Dans chacun, une brève introduction présente l'intérêt des volumes pour la dialectologie wallonne et l'histoire du patrimoine de la Wallonie, ainsi que pour la lexicologie historique.
  • par Louis REMACLE Aspects morphologiques, 122 cartes et notices.
  • par É. LEGROS Les phénomènes atmosphériques et les divisions du temps, 208 notices et 70 cartes
  • par J. LECHANTEUR La maison et le ménage (1re partie), 190 notices et 82 cartes Prix «Élisée Legros».
  • par J. LECHANTEUR La maison et le ménage (2e partie), 180 notices et 64 cartes.
  • par M.-G. BOUTIER, M.-Th. COUNET, J. LECHANTEUR La terre les plantes et les animaux (1re partie), 187 notices et 92 cartes. L'ouvrage a été couronné du Prix de philologie de la Communauté française de Belgique. Le tome 6 de l'Atlas linguistique de la Wallonie est le premier d'un ensemble de trois volumes (6 à 8, ce dernier paru) portant le titre général: La terre, les plantes et les animaux. Son objet, qu'explicitent les subdivisions de la table des matières, est le suivant: I. La terre et l'eau, la végétation (la terre, sa nature, son relief: notices 1-10; eaux courantes et dormantes: 11-26; la végétation: 27-40); II. Les routes et les chemins (41-53); III. Généralités sur les plantes (l'arbre, ses parties, son aspect, son développement: 54-74; les fleurs, les fruits: 75-100); IV. Espèces d'arbres et d'arbustes; plantes à fruits (espèces cultivées pour leurs fruits: 101-119; espèces à fruits nommés: 120-157; autres arbres et arbrisseaux: 158-173); V. Activités forestières et arboriculture (174-187). Dans ces volumes comme dans les précédents, les rédacteurs se sont attachés à éditer avec le plus de fidélité possible les très riches matériaux rassemblés par Haust et ses continuateurs et à situer tous les mots dans le cadre géohistorique galloroman. Les volumes sont pourvus d'un index des formes, complété d'un index des étymons (procédure initiée dans le volume 8). Dans chacun, une brève introduction présente l'intérêt des volumes pour la dialectologie wallonne et l'histoire du patrimoine de la Wallonie, ainsi que pour la lexicologie historique.
  • par M.-G. BOUTIER La terre, les plantes et les animaux (3e partie), 194 notices et 100 cartes Prix «Élisée Legros», prix des «Amis de l'Université de Liège», prix de Philologie de la Communauté française de Belgique, prix «Albert Dauzat» de la Société de linguistique romane.
  • par É. LEGROS, édité et achevé par M.-Th. COUNET La ferme, la culture et l'élevage (1re partie), 164 notices et 51 cartes. Prix «Albert Dauzat» de la Société de linguistique romane.
  • Anathomia

    13,00 
    Mondino De' Liuzzi
    Traduit et commenté par Willy Burguet L'Anathomia rédigé en 1316 à Bologne par Mondino de’ Liuzzi est le premier traité d’anatomie qui ait pour base la dissection du cadavre humain. Il est souvent cité, mais rarement lu, en tout cas dans sa version latine originale. Il s’agit pourtant d’un texte fondamental de l’histoire de la médecine parce qu’il fait la synthèse de ce que l’on connaissait de l’anatomie à la fin du Moyen Âge et qu’il a souvent été utilisé dans l’enseignement de la médecine. Le texte a été traduit dès 1493 en langue italienne vulgaire, plus accessible au public, et imprimé à Venise dans le premier ouvrage médical illustré de l’histoire de la médecine, le Fasciculo di medicina. Nous en proposons la traduction commentée en langue française, traduction que nous avons illustrée par les premières planches significatives d’anatomie humaine dessinées à Paris en 1345 par Guido da Vigevano, un élève de Mondino, ingénieur militaire et médecin de la reine Jeanne de Bourgogne. Les traités de Mondino et de son élève ne révèlent pas seulement ce que l’on connaissait de l’anatomie humaine au XIVe siècle, mais décrivent aussi différentes maladies et d’étonnantes méthodes thérapeutiques. Ils démontrent en tous cas que les enseignants disposaient déjà à l’époque de données scientifiques significatives, certes incomplètes, mais annonciatrices des découvertes d’André Vésale et de ses successeurs à la Renaissance. Willy Burguet est né en 1940 à Dison. Ex interniste et spécialiste en médecine nucléaire au CHU de Liège, il est membre de la Société Dante Alighieri et a fréquenté les Universités pour Étrangers de Sienne et de Pérouse. Élève de la faculté de Philosophie et Lettres de l’université de Liège, il a participé à diverses initiatives du service de langue et littérature italienne moderne et contemporaine. Diplômé en Histoire de la médecine de la faculté de médecine de Paris Descartes, il a publié en 2018 chez Nerosubianco Da Trotula a Vesalio. Itinerari della medicina in Italia et en 2019 aux Presses Universitaires de Liège Francesco Sansovino : L’édifice du corps humain. (Venise 1550). Traduction, introduction et notes par Willy Burguet.
  • La catégorisation en papyrologie et ses limites Jean-Luc Fournet & Antonio Ricciardetto (éd.) Se définissant comme la science des textes écrits sur des supports transportables par opposition à l’épigraphie, la papyrologie s’est très tôt organisée en deux branches correspondant aux deux catégories fondamentales des sources sur lesquelles elle travaille, à savoir les documents, d’une part, et les livres, d’autre part. Si cette division assez grossière s’explique par la spécificité des sujets abordés dans chaque branche, elle ne rend cependant pas justice à la variété des écrits qui relèvent de l’une et de l’autre, et empêche d’appréhender les corrélations entre les deux domaines. Pire, elle a fini par créer des cloisonnements qui ne favorisent pas une réflexion globale sur la culture écrite des Anciens. L’hyperspécialisation galopante n’a fait que renforcer cette polarité, tandis que ces dernières décennies ont vu émerger une autre catégorie de papyrus, dits « paralittéraires », dont la définition et les contours sont aussi flous que l’est la terminologie qui sert à la désigner. Issu d’un colloque international qui s’est tenu au Collège de France, en décembre 2019, le présent volume est le premier consacré au problème méthodologique de la catégorisation des papyrus. Les treize contributions qu’il rassemble cherchent à comprendre la perception et l’organisation mentale du monde de la culture écrite par les Anciens et l’incidence qu’elles ont eues sur les conceptions que nous nous faisons de ce dernier. Il s’intéresse à l’origine, au caractère opérationnel et à la validité épistémologique de nos catégories modernes en papyrologie, et amène par conséquent le lecteur à s’interroger aussi sur les pratiques éditoriales dans ce domaine. Même s’il prend pour point de départ les papyrus, il élargit la réflexion à d’autres supports, en particulier les inscriptions, ainsi qu’à des époques et à des aires culturelles distinctes de l’Égypte des papyrologues (civilisation mésopotamienne, Égypte pharaonique et Chine ancienne), confrontées, elles aussi, au problème de la classification de leur documentation.
  • Actes du colloque international de Liège (23-26 avril 1985) par Franz VERHAEGHE & Marcel OTTE (éds) Résumé indisponible.
  • par Olivia RIVERO

    La fin des temps glaciaires est marquée en Europe occidentale par la culture magdalénienne qui nous a laissé d’exceptionnels chefs-d’œuvre artistiques sur les parois des grottes, mais aussi des milliers de gravures sur de petits objets gravés ou sculptés en os ou bois de cervidé. L’analyse technique de ces objets, à l’aide d’instruments d’observation rapprochée comme le microscope électronique ou la loupe binoculaire, permet de reconstituer le geste de l’artiste et d’identifier certains stigmates de la chaîne opératoire. Ces infimes détails, invisibles à l’œil nu, révèlent des expertises et des savoir-faire très différents. Certains auteurs possèdent une maîtrise parfaite du maniement de l’outil et sont capables de créer des œuvres innovantes, d’un art consommé, sans défaut apparent ; d’autres, au contraire, montrent des défaillances techniques que révèlent de nombreux accidents de parcours dans la réalisation de chaque trait.

    L’absence d’homogénéité dans la production artistique est révélatrice d’une société complexe, ayant développé des mécanismes de transmission des connaissances techniques, et notamment un processus d’apprentissage de la pratique artistique. A travers l’observation microscopique de centaines d’œuvres d’art mobilier, nous suivons pas à pas les gestes des artistes, experts ou débutants, qui nous apparaissent ainsi plus humains et plus proches de nous.

    On trouvera dans cet ouvrage d’authentiques chefs d’œuvre intemporels, d’une saisissante beauté plastique, vus pour la première fois à travers le fort grossissement de la loupe binoculaire. Ces photomontages permettent d’entrer véritablement dans l’intimité de l’artiste préhistorique. Certes, la culture magdalénienne nous demeure profondément inconnue, mais l’universalité de l’art nous en révèle certains aspects.

     
Aller en haut