• Banalité du mal et migration par Sibylle GIOE - Préfacier : Marco MARTINIELLO

    Des dizaines de milliers de morts, des familles séparées, des humains traqués, séquestrés, torturés et exploités. Parce qu’ils ne se trouvent pas du bon côté de la frontière, qu’ils n’ont pas le bon morceau de papier. Comment un système aussi violent peut-il être le fruit de l’Europe des droits de l’homme ? Comment la Belgique peut-elle se complaire dans cette trame ?

    À travers la résonance de l’histoire de la politique migratoire, le recueil de la propagande fascisante d’hier et d’aujourd’hui, l’étude de cas réels et le démêlé des rouages de l’administration et du droit, mais aussi des citoyens qui s’organisent et des voix qui s’élèvent, cet ouvrage est un état des lieux de la banalité du mal appliquée aux migrations.

    Sibylle GIOE est avocate au barreau de Liège, engagée dans la défense des étrangers et des droits de l’homme.

  • Patrimoine écrit, témoin de l’histoire par Cécile OGER, Stéphanie SIMON et Paul THIRION (dir.) A propos du livre :

    Quel peut être le point commun entre des œuvres aussi diverses que la Guerre des Gaules, les Fables de La Fontaine, l’Evangéliaire d’Averbode et les aventures de Sibylline ? À première vue, aucun. Pourtant, ces œuvres ont toutes marqué leur époque, à leur propre échelle et dans des domaines divers. Elles constituent toutes également une trace de notre Histoire, témoins d’un certain passé, d’un autre temps. Elles ont également pour point commun d’être parvenues jusqu’à nous. L’écrit reste, mais il vit. Il est créé, relu, validé ; il est modifié, corrigé, transformé. Il se transmet, voyage, circule. Officiellement, souvent ; sous le manteau, parfois. Quelquefois même, il est interdit, censuré. On le cache, on le brûle. Mais trop tard : il a été lu. Il peut donc être recopié et reprendre sa route. À travers l’espace, comme à travers le temps. Siècle après siècle, l’Homme a conservé ces traces écrites de son passé, pour constituer une histoire, se forger une mémoire et transmettre savoirs, croyances et idées à ses successeurs. Pour interroger le rapport de l’Homme à l’écrit, l’exposition « Empreintes » aborde huit facettes de l’écrit illustrées par une centaine d’œuvres, de l’Antiquité à nos jours. Comment l’homme a-t-il conservé la mémoire de sa propre histoire ? Quels sont ces savoirs et ces œuvres qui ont franchi les siècles et ceux dont la transmission a été interdite ? Comment l’homme a-t-il mis par écrit son état de la connaissance du monde, au fil de ses explorations, de ses expériences ? Les œuvres présentées proviennent essentiellement des collections des Bibliothèques de l’Université. Elles sont accompagnées d’autres exemples prêtés par l’Université de Gand, le Musée des Beaux-Arts de Liège / La Boverie, le Musée Wittert et le CEDOPAL.

    A propos des auteurs :

    Cécile OGER Historienne de l’art de formation et spécialisée dans l’étude technologique et archéométrique des peintures anciennes, elle est conservateur responsable des fonds patrimoniaux du Réseau des Bibliothèques de l’ULiège.

    Stéphanie SIMON Historienne, elle s’intéresse à la propagande et à l’iconographie de presse. En 2010, elle entre dans les Bibliothèques de l’ULiège, en charge de la définition et de la mise en oeuvre d’une politique de numérisation. À ce titre, elle coordonne également DONum, le Dépôt d’Objets Numérisés de l’Université.

    Paul THIRION Psychologue de formation, il entre dans les Bibliothèques de l’Université de Liège en 1985 dont il devient bibliothécaire en chef en 2013. Il est également président de la Commission Bibliothèques et Services académiques collectifs de l’ARES après avoir été président de la Bibliothèque interuniversitaire de la Communauté française de Belgique (BICfB). Outre l’information literacy, ses principales préoccupations concernent le développement de la Bibliothèque numérique et plus spécifiquement de l’accès libre et ouvert pour tous à l’information scientifique (Open Access).

    Cet ouvrage est édité à l’occasion de l’exposition « Empreintes. Patrimoine écrit, témoin de l’Histoire », présentée à La Cité Miroir (Liège) du 21 avril au 20 juillet 2018. L’exposition est organisée conjointement par les Bibliothèques de l’Université de Liège et l’asbl MNEMA, dans le cadre du Bicentenaire de l’ULiège.
  • Antisémitisme

    25,00 
    par Jacques ARON

    En raison de leur destin singulier, les populations juives occupent dans l’imaginaire des peuples une place inversement proportionnelle à leur importance numérique. Voici près d’un siècle et demi, que le néologisme « antisémitisme », succédant à l’expression « question juive » et à la problématique de l’« émancipation des Juifs », est entré dans le langage courant, et s’est répandu d’un pays à l’autre pour désigner une forme de haine ethnique, de xénophobie, dont le caractère prétendument naturel a favorisé l’inflation sémantique, se projetant du passé le plus lointain vers l’avenir le plus incertain. Cet essai tend à lui rendre ses dimensions historiques, en rappelant le rapport permanent que la langue entretient avec les autres aspects de la réalité, avec les conditions matérielles d’une humanité en constante mutation. Il en analyse les nuances, notamment chez les auteurs qui ont voulu en écrire l’histoire, tels Edmond Picard, Bernard Lazare et Léon Poliakov. Il questionne la nature de leur démarche, entre théologie et discours politique, entre idéologie et contribution aux sciences sociales.

    Jacques ARON (Anvers, 1933) est architecte et urbaniste. Il a enseigné l’histoire et la théorie de ces disciplines. Il est professeur honoraire de l’Enseignement supérieur. Issu d’une famille d’émigrés juifs d’Europe centrale et orientale, il a depuis vingt ans consacré plusieurs ouvrages à la condition juive, particulièrement dans les pays de culture germanique. Il a traduit et présenté deux philosophes allemands d’origine juive persécutés par le nazisme, et analysé le principal dictionnaire étymologique allemand conçu comme un projet linguistique national-socialiste.

  • Fécondités, Infécondités, Alter-fécondités par BRIGITTE LIEBECQ et CLAIRE GAVRAY (dir.)

    Ne pas avoir d’enfant, ne pas être mère, in-fécondité… Comment se fait-il que nos tendances verbales penchent vers la « lacune » plutôt que vers le « plein » quand il s’agit de nommer certains trajets de vie ? Les Hannah Arendt, Virginia Woolf, ou Rosa Parks n’auraient-elles pas laissé de trace féconde dans l’histoire du monde, simplement parce qu’elles n’ont pas procréé biologiquement ? Pourquoi restreindre la fécondité à l’enfantement ? Et pourquoi parler d’un « refus des femmes » d’« avoir des enfants », comme le font régulièrement les médias et même la recherche, alors que des statistiques récentes font apparaître que le fait de ne pas procréer serait en majorité dû à une multitude de circonstances plutôt qu’à ce qu’on nomme, par habitude, un « choix ». Dans nos sociétés occidentales où la structure des familles est en pleine mutation et où les récentes évolutions technologiques autour de la naissance bousculent les habitudes ancestrales d’envisager la parentalité, le moment est venu de reconnaître qu’il y a bien des manières de perpétuer l’espèce humaine. En abordant cette interrogation à partir des habitudes langagières, cet ouvrage collectif propose de penser un féminin dissocié de la maternité qui reconnaisse la variété des fécondités alternatives individuelles au sein d’un collectif fécond, les « alter-fécondités », ces fécondités spirituelles, émotionnelles, intellectuelles, relationnelles qui existent à côté de la fécondité procréatrice.

    Brigitte Liébecq, licenciée en philologie germanique de l’ULiège, auteure de récits et recueils poétiques, a animé un atelier d’écriture autour du fait de ne pas procréer. Rafraîchir nos énonciations à ce propos de manière féconde, et faire appel à une approche transversale pour aborder les sujets sont les axes de son travail. Claire Gavray, docteure en sociologie et cofondatrice du FERULiège, a adopté les lunettes de genre dans l’ensemble de ses recherches et enseignements, dont ceux qu’elle a donnés dans le master interdisciplinaire et interuniversitaire en études de genre. Elle reste aujourd’hui active dans les milieux de la recherche et associatifs.

  • par VSEVOLOD SAMOKHVALOV
    Table of contents / Table des matières - 1/2020
    What kind of region: Spatial constructs in the populist era .................................... 7 Vsevolod Samokhvalov The Global Region: a Concept for understanding Regional Processes in Global Era ................................................................................................................. 15 Maria Lagutina Strategy Amidst Ambiguity: The Belt and Road and China’s Foreign Policy Approach to Eurasia ..................................................... 41 Peter Braga and Kaneshko Sangar Central Asia: construction of the new regional security complex?...................... 69 Akram Umarov Energy Policy in the Arctic: Yamal LNG in Russian International and domestic political agenda .......................................................................................... 83 Nina Lavrenteva Popular Imagery, Competing Narratives and Pan-Slavism: the Case of Ukraine’s Break-away Regions ...........................................................105 Ivanna Machitidze NATO in the Black Sea Region: Unpredictability and Different Levels of Commitment among the Three Coastal Allies.........................................131 Valentin Naumescu Book Review/Compte rendu The Intermarium as the Polish-Ukrainian Linchpin of Baltic-Black Sea Cooperation by Ostap Kushnir (ed.) .................................................................153 Margaryta Khvostova Presentation of the journal/Présentation de la Revue............................................157   La version électronique des articles est disponible en ligne à l'adresse : https://popups.uliege.be/2593-9483/index.php?id=127
  • Entre dynamiques internes et projections mondiales

    par Sebastian SANTANDER

    Depuis les années 1950, le monde a fait face à plusieurs vagues de régionalismes. De tous types. Cependant c'est dans le contexte de la fin de la guerre-froide et de l'accélération de la mondialisation que le régionalisme supranational devient un phénomène notable à l'échelle mondiale : aucun continent  n’est épargné. Doté de stratégies collectives, investi par des acteurs publics et privés, le régionalisme, complexe et  multiple, ne se développe pas de manière uniforme. Il peut n’être qu’un simple espace d’action ou s’affirmer comme un véritable acteur de la scène internationale. Dans cet ouvrage Sebastian Santander se réfère aux régions qui constituent une dimension médiane entre l’échelon étatique et le système mondial.

    A propos de l'auteur :

    Sebastian SANTANDER est chargé de cours au département de Science politique de la Faculté de Droit et de Science politique de l’Université de Liège (ULg). Il enseigne les organisations régionales. Il a été professeur invité à l'Université libre de Bruxelles en 2010 et 2011. Il est actuellement visiting scholar à la Faculty of Arts and Social Science de l'Université de Maastricht et collaborateur scientifique à l’Institut d’Études Européennes (IEE) de l’ULB d'où il tire sa thèse de doctorat. Il est également membre associé au Centre d’études sur l’intégration et la mondialisation (CEIM) de l’Université du Québec à Montréal (UQAM) et au Monash European and EU Center (MEEUC) de l’Université de Monash à Melbourne. Ses principaux thèmes de recherche sont le régionalisme, l’interrégionalisme, les puissances émergentes, l’Union européenne comme acteur international et l’évolution politique de l’Amérique latine. Il est auteur de plusieurs articles et ouvrages dont Le régionalisme sud-américain, l’Union européenne et les États-Unis (éditions de l’université de Bruxelles, Bruxelles, 2008), L’essor de nouvelles puissances : vers un système multipolaire ? (coord., Ellipses, Paris, 2009), Les puissances émergentes: un défi pour l'Europe? (coord., Ellipses, Paris, 2012).

  • par Marie SCHNITZLER, Marco MARTINIELLO et Bruno FRÈRE (dir.)

    Les enjeux et interrogations autour du narratif récurrent de la crise ont poussé les chercheurs et chercheuses de la Faculté des Sciences Sociales de l’Université de Liège à interroger la pertinence de cette notion lors d’un séminaire au  printemps 2021. Mobilisant chacun leur terrain et leur domaine de recherche respectifs, les membres de la faculté sont partis de la notion de crise pour voir ce qu’elle pouvait révéler soit dans une approche plus théorique, soit à partir de terrains empiriques. Ce nouvel ouvrage collectif cherche à penser les différentes dimensions de la notion de crise, d’en tester la pertinence et les limites, ainsi que d’en identifier l’intérêt heuristique, dans des contextes différents. Il ne s’agit pas ici de se demander comment les sciences sociales peuvent aider à implémenter de quelconques recettes pour solutionner les innombrables crises actuelles mais bien plutôt d’interroger l’usage récurent de la notion elle-même. Que dit-elle de l’ordre du monde dans lequel nous vivons et des dispositifs de pouvoir qui en dessinent les contours ? Quels sont les objets ou phénomènes sociaux qui aujourd’hui sont diagnostiqués « en crise » ? À l’heure où les experts rivalisent de plans divers de « sortie de crise », peut-être est-il temps d’interroger les représentations implicites que se font les un.e.s et les autres de ce qu’est une crise et de saisir les ressorts réels d’un imaginaire qui se plaît à la repérer a priori à peu près partout, tout le temps. Quelle lecture spécifique de l’histoire implique cet imaginaire de la crise dans laquelle nous sommes plongés ? Quels sont les rapports de force qui le sous-tendent ? Quelles sont les expertises et les réformes qu’il appelle ? Et surtout, à quel point celles-ci ne sont-elles pas simplement performatives, permettant de maintenir un certain ordre du monde ?

    Marie SCHNITZLER est docteure en Sciences Politiques et Sociales. Elle travaille actuellement en tant que première logisticienne de recherche à la Faculté des Sciences Sociales de l’Université de Liège. Marco Martiniello (1960) est Directeur de Recherches au Fonds National de la Recherche Scientifique (F.R.S-FNRS) et Directeur honoraire du CEDEM (Centre d’Etudes de l’Ethnicité et des Migrations) à l’Université de Liège où Il enseigne la sociologie des migrations et des relations interethniques et du racisme. Il préside le Collège doctoral en sciences politiques et sociales dans la même université. Il est membre du Board of Directors du Réseau Européen de recherche IMISCOE. Bruno FRÈRE est sociologue et philosophe de formation, Il est actuellement directeur de recherches honoraire au F.R.S-FNRS, professeur à l’Université de Liège, directeur de l’Institut de Recherche en Sciences Sociales (IRSS) et membre du laboratoire PragmApolis.

  • Première approche par Alain SERET et Michel DEFRISE

    A propos de l'ouvrage :

    Cet ouvrage présente une première approche des concepts et des méthodes de la reconstruction en tomographie d'émission et de transmission : principes généraux, structure des données tomographiques (sinogramme), reconstruction analytique en deux dimensions (2D), algorithme de rétroprojection filtrée, problématique de la reconstruction en tomographie 3D, algorithme de Feldkamp pour la tomographie 3D en géométrie conique, méthodes itératives algébriques ou statistiques avec bruit gaussien ou poissonien, réduction du problème de la reconstruction 3D en problèmes de reconstruction 2D. L'ouvrage se termine par une série d'annexes où figurent les démonstrations des algorithmes de reconstruction exposés tout au long du texte.

    A propos des auteurs :

    Alain SERET est licencié en sciences physiques, docteur en sciences et participe à l'enseignement de l’imagerie médicale en Faculté de Médecine, Faculté de Médecine vétérinaire et Faculté des Sciences à l’Université de Liège.

    Michel DEFRISE est docteur en sciences et professeur à la Faculté de Médecine de la Vrije Universiteit Brussel. Tous deux effectuent des travaux de recherche dans le domaine de la reconstruction tomographique.

  • par Juliette DOR, Claire GAVRAY, Marie-Élisabeth HENNEAU et Martine JAMINON (dir.)

    L'ouvrage

    En 1881, une femme s’assied pour la première fois sur les bancs de l’Université de Liège, non sans susciter de violents débats entre défenseurs et opposants à la cause. En 2017, l’Université compte une majorité d’étudiantes et de plus en plus de diplômées y occupent des postes importants comme dans les autres sphères professionnelles, économiques, sociales ou politiques. Que de chemin parcouru ! Et pourtant, que de résistances subsistent, résistances à l’exaucement d’une réelle mixité verticale et horizontale, résistances à la compréhension des enjeux sous-jacents… Cet ouvrage est l’histoire de ce chemin ardu et de celles qui l’ont parcouru...  Depuis la création du FER ULg, en 2001, les compétences interdisciplinaires des quatre éditrices leur ont permis de mener à bien plusieurs projets. Cet ouvrage en prolonge d’autres qui avaient notamment été ébauchés lors d’une exposition en 2009.

    Les auteurs 

    Juliette DOR (angliciste) travaille sur l’accès des filles à l’éducation, les premières voix de femmes et premières écrivaines, les héroïnes mythiques et les utopies d’émancipation.

    Claire GAVRAY (sociologue) a intégré depuis des années le concept de genre dans ses enseignements et ses travaux de recherche sur les représentations et comportements, la dualisation de l’emploi et les trajectoires de vie.

    Marie-Élisabeth HENNEAU (historienne), responsable des archives historiques de l’Université de Liège, consacre ses recherches à la situation des femmes dans les Églises chrétiennes.

    Martine JAMINON (physicienne), administratrice déléguée de l’Embarcadère du Savoir, s’attache à valoriser le travail des femmes dans les domaines scientifiques et techniques.

  • par Giang Ngan NGUYEN et Maggy SCHNEIDER

    A propos de l'ouvrage

    Ce livre propose un parcours d’étude et de recherche articulant des contenus variés des programmes scolaires et des référentiels de compétences du secondaire supérieur (élèves de 15 à 18 ans). On y étudie en effet des propriétés de géométrie affine et de géométrie métrique, en deux et trois dimensions, en coordonnant les méthodes synthétique, analytique et vectorielle.  Des résultats propres à la géométrie synthétique servent à justifier les bases d’une géométrie calculatoire, d’abord analytique puis vectorielle en passant par le calcul « bipoint ». Le formalisme vectoriel y exprime les modélisations analytiques, invariantes d’un repère à l’autre, de configurations géométriques comme les parallélogrammes. Le cadre créé sert alors pour démontrer de nouvelles propriétés de figures planes et de solides. Ce livre peut inspirer, en tout ou en partie, un enseignement de la géométrie à ce niveau qui prend en compte les difficultés d’apprentissage avérées des élèves et qui s’adapte à diverses méthodes pédagogiques. Il peut également servir de référence pour des (futurs) enseignants soucieux d’étudier « les mathématiques élémentaires d’un point de vue approfondi » selon l’expression du mathématicien F. Klein.

    A propos des auteurs

    Giang Ngan NGUYEN a fait des études de mathématiques à la « Hanoi National University of Education », puis enseigné l’algèbre linéaire à la «Hanoi Water Resources University». Avec le soutien d’une Bourse du Ministère de l’Éducation Vietnamien, elle a fait une thèse à l’Université de Liège sous la direction de Maggy Schneider pour approfondir les questions que sa pratique enseignante lui avait permis d’identifier.

    Maggy SCHNEIDER a acquis, au cours de sa carrière, une expérience diversifiée : professeure de didactique des mathématiques à l’Université de Liège et à l’Université de Namur, chercheuse reconnue dans ce domaine, directrice de recherches, professeure de mathématiques dans l’enseignement secondaire, formatrice d’enseignants et co-auteure de programmes scolaires, elle a le souci d’articuler les réalités du terrain et les avancées scientifiques en matière d’apprentissage et d’enseignement des mathématiques.

  • Échanges et réflexions à partir de Liège par Rachel BRAHY, Élisabeth DUMONT, Pierre FONTAINE et Christine RUELLE (dir.)

    Regarder la ville. Encore. Inlassablement. Se laisser traverser par ses images, démultiplier les regards. Après tout, comme l’écrivait Baudelaire, « la forme d’une ville change, hélas, plus vite que le coeur d’un mortel». Prenant au sérieux l’enjeu de la fabrique quotidienne de la ville, cet ouvrage assemble des lectures décalées où le décryptage des mots s’offre comme autant de « paires de lunettes » successives. Vingt-trois acteurs de terrain et chercheurs « liégeois » aux compétences diverses ont été invités à dialoguer par groupes de deux ou trois pour produire les différents chapitres qui composent ce volume. De manière inédite, il leur a été demandé de partager leurs points de vues. Ceux-ci constituent des éclairages croisés sur des problématiques urbaines à la fois localisées et plus générales. Les récits et analyses portent sur neuf qualités régulièrement attendues et entendues d’une ville contemporaine « digne de ce nom », à savoir la ville 1) co-produite, 2) inclusive, 3) multi- interculturelle, 4) créative, 5) artistique, 6) commerçante, 7) dense, 8) intelligente ou 9) verte. À travers ces qualificatifs qu’ils interrogent, déconstruisent ou débattent, les auteurs abordent de nombreux aspects transversaux de la « fabrique de la ville » : le pouvoir, l’argent, l’identité et les identités, l’accessibilité, les échelles d’intervention… Le tout se réfère à des réalités et des enjeux considérés comme pertinents pour l’aire urbaine de Liège. Cette entreprise singulière d’analyse et d’écriture donne donc à voir (et à revoir) des mots et une ville en perpétuelle mutation.

    Rachel BRAHY, Docteure en sciences politiques et sociales, Maison des Sciences de l’Homme de l’Université de Liège et chercheure F.R.S.-FNRS. Élisabeth Dumont, Conseillère stratégique et gestionnaire de projets interculturels à la Ville de Liège ; vice-présidente de la coalition européenne des villes contre le racisme de l’Unesco.

    Pierre FONTAINE, conseiller en urbanisme, logement et développement territorial à la Ville de Liège.

    Christine RUELLE, Chercheuse senior en urbanisme et aménagement du territoire à l’Université de Liège, Laboratoires Lema - Urban and Environmental Engineering Department et Lepur.

  • SOMMAIRE NUMÉRO 131-132 / 2021 135 Intentions et objectifs THÈMES 139 Vivons-nous en démocratie ? Julien Dohet 161 Travail manuel et, discours sociaux : une perspective historique Olivier Donneau 185 L’animation des groupes focalisés autour d’objets intermédiaires en ergonomie participative Valérie Saint-Dizier de Almeida, Seima Arfaoui, Nathalie Judon, Yasmina Kebir, Raphaël Pablo, Mariama Lobsang Ndao, Antonietta Specogna, Alain Garrigou SCIENCE-ACTION GROUPALE & TECHNIQUES D’ANIMATION 209 L’hominarium d’Onir Robert Delhez 219 Véga du Centaure IV-1708. Module réactualisé Pierre De Visscher 229 Hommages à Willem Doise 231 Consignes aux auteurs 233 Conclusion
  • A review of 2019 par Caroline ZICKGRAF, Tatiana CASTILLO BETANCOURT et Elodie HUT (eds.)

    Edited by The Hugo Observatory of the University of Liège, this volume is the tenth in the annual series and the fifth of its kind published with the Presses Universitaires de Liège. The State of Environmental Migration aims to provide its readership with the most updated assessments on recent events and evolving dynamics of environmental migration throughout the world. Each year, the editors select the best graduate student work from the course “Environment and Migration” taught by Caroline Zickgraf at the Paris School of International Affairs (PSIA) of Sciences Po. This year’s authors focus primarily on sudden-onset displacement events, including the Australian megafires, the dam failure in Brumadinho (Brazil), the floods in Budrio (Italy), the Kerala floods (India), and cyclones Idai and Fani in Mozambique and India. The relationship between drought and conflict-related internal displacement in Somalia’s Bay Region, as well as the importance of populations’ perceptions of environmental risk on (im)mobility outcomes during acqua alta in Venice are analysed and discussed.

    Caroline Zickgraf is Deputy Director of the Hugo Observatory as well as Post-doctoral Fellow with the Belgian Fund for Scientific Research (F.R.S.-FNRS). Tatiana Castillo Betancourt is Project Manager at the Hugo Observatory. Elodie Hut is PhD candidate at the Hugo Observatory.

    Edité par l’Observatoire Hugo de l’Université de Liège, ce volume est le dixième de la série annuelle et le cinquième du genre publié aux Presses Universitaires de Liège. Cet ouvrage vise à fournir à ses lecteurs les évaluations les plus à jour sur les événements récents et l’évolution de la dynamique des migrations environnementales à travers le monde. Chaque année, les éditeurs sélectionnent les meilleurs travaux d’étudiants diplômés du cours « Environnement et migrations », dispensé par Caroline Zickgraf à l’école des Affaires Internationales (PSIA) de Sciences Po (Paris). Les auteurs de cette année se concentrent principalement sur les événements de déplacement soudain, y compris les feux australiens, la rupture du barrage à Brumadinho (Brésil), les inondations à Budrio (Italie), les inondations au Kerala (Inde) et les cyclones Idai et Fani au Mozambique et en Inde. La relation entre la sécheresse et les déplacements internes liés au conflit dans la région de la baie de la Somalie, ainsi que l’importance des perceptions des populations du risque environnemental sur les résultats de l’(im)mobilité lors de l’acqua alta de Venise sont également analysées et discutées.

    Caroline Zickgraf est directrice adjointe de l’Observatoire Hugo ainsi que post-doctorante au Fonds belge pour la recherche scientifique (F.R.S.-FNRS). Tatiana Castillo Betancourt est responsable de projet à l’Observatoire Hugo. Elodie Hut est doctorante à l’Observatoire Hugo.

  • Sartre et Giacometti en miroir THOMAS FRANCK

    1941. France occupée. Deux hommes se rencontrent à la terrasse de chez Lipp, un café de Saint-Germain-des-Prés. L’un est un artiste en plein doute, héritier du surréalisme, l’autre un philosophe en devenir, sur le point de s’imposer comme une figure dominante de la pensée française. Près d’un quart de siècle plus tard, une brouille les oppose. Chacun a derrière lui une oeuvre monumentale et jouit, dans son domaine, d’une notoriété incontestable. Entre ces deux moments, une amitié profonde s’est nouée, faite de convergences, de distances et d’échanges tant personnels qu’intellectuels. La pensée et l’oeuvre qu’ils ont mûries au cours de ces années se sont réalisées en se confrontant à une même conjoncture historique et sociale et en puisant leurs armes dans une sociabilité à de nombreux égards commune. Jean-Paul Sartre et Alberto Giacometti se rejoignent sans jamais se confondre. Bien qu’ils soient deux penseurs de la liberté, de la recherche artistique et philosophique ininterrompue, de l’homme en situation, ils ne cessent de se mettre mutuellement à l’épreuve. Tous deux s’enrichissent et se singularisent dans la confrontation à l’autre. En réunissant en constellation différents concepts philosophiques qui sont propres au milieu dans lequel gravitent Sartre et Giacometti – de la contingence à l’engagement –, cet essai propose de relire en miroir deux oeuvres essentielles de la pensée du XXe siècle. Le dialogue critique qui s’en dégage offre plusieurs clefs d’analyse pour l’exercice d’une pensée philosophique, artistique et politique.

     

    Thomas FRANCK est chargé de recherche à La Cité Miroir et collaborateur scientifique à l’Université de Liège où il a réalisé sa thèse de doctorat. Il est l’auteur de Lecture phénoménologique du discours romanesque (Lambert-Lucas, 2017) et prépare la publication d’Adorno en France. La constellation « Arguments » comme dialogue critique aux Presses Universitaires de Rennes.

  • Première approche Par ALAIN SERET
    Que serait notre monde, que serions-nous nous-mêmes sans les phénomènes électriques et magnétiques? Ils sont omniprésents, de l’agencement microscopique de la nature à la régulation de la vie. L’homme les a domestiqués et les exploite plus que largement. C’est à une première approche de l’électromagnétisme que convie cet ouvrage. Elle est rédigée dans l’esprit d’une lecture active et non passive. Les faits physiques et les divers modèles théoriques qui ont été élaborés pour les interpréter sont présentés, le cheminement historique est rappelé au travers de compléments clairement individualisés. Le texte est régulièrement interrompu par des questions qui se veulent formatives, en amenant le lecteur à mettre en oeuvre ou à s’interroger sur ce qui vient de lui être exposé. Il est essentiel de s’arrêter sur ces questions et d’y répondre avant de poursuivre car le plus souvent elles préparent à ce qui les suit. Des phrases lacunaires, des questions à choix multiples et des exercices permettent une première auto-évaluation des connaissances acquises et la mise en pratique des principales notions abordées dans le texte. Un formulaire complète l’ouvrage. Le lecteur est supposé avoir quelques connaissances de base en mécanique. Alain Seret est licencié en sciences physiques, docteur en sciences et participe à l’enseignement des bases de la physique et de l’imagerie médicale en Faculté de Médecine, Faculté de Médecine vétérinaire et Faculté des Sciences à l’Université de Liège depuis 1999. Son domaine de recherche est celui de l’imagerie médicale et plus particulièrement de la médecine nucléaire.
  • Éclairages par sept études de cas par Christophe DUBOIS et Lisa PELSSERS (dir.)

    Depuis une vingtaine d’années, la Belgique mise sur les technologies numériques pour moderniser les administrations publiques et, plus particulièrement, les institutions judiciaires. Les solutions développées depuis lors contribuent-elles pour autant à transformer le droit et la justice ? En s’appuyant sur des études de cas, cet ouvrage rend compte des équipements numériques développés par ou pour des acteurs spécifiques, qu’il s’agisse des avocats, des notaires, des éditeurs juridiques, du Conseil d’État, des tribunaux de police, du travail ou de l’entreprise. La méthodologie adoptée combine interviews, observations et analyses documentaires afin d’examiner les processus de conception, de développement, de maintenance et d’adoption de ces équipements. Une attention particulière est réservée aux contextes locaux et aux dynamiques professionnelles qui façonnent ces dispositifs, tout en étant façonnés par eux. On voit alors apparaître les infrastructures sociotechniques des organisations judiciaires et des professions juridiques. Souvent invisibles, ces infrastructures sont paradoxales : essentielles au fonctionnement quotidien des organisations, elles génèrent de nouveaux problèmes techniques et menacent, parfois, l’indépendance de la justice. Ce livre initie ainsi une réflexion ancrée et nuancée sur ces questions, tout en interrogeant les promesses et les défis de la numérisation du droit et de la justice.

    Christophe DUBOIS est professeur ordinaire à la Faculté des Sciences Sociales de l’ULiège et directeur du Centre de Recherches et d’Intervention Sociologiques au sein de l’Institut de Recherche des Sciences Sociales (CRIS/IRSS). Après avoir étudié les politiques et organisations carcérales, il s’intéresse depuis plusieurs années aux processus de numérisation du droit et de la justice. Lisa PELSSERS est assistante et doctorante en sciences politiques et sociales au Centre de Recherches et d’Interventions Sociologiques (CRIS/IRSS) à l’ULiège. Ses principaux axes de recherche portent sur la numérisation des cours et tribunaux et plus spécifiquement sur le rôle des instruments numériques dans la redéfinition des pratiques, des savoirs et des interactions entre les acteurs impliqués dans l’élaboration du droit.

  • Table of contents / Table des matières - 6/2025 Scientific articles/Articles scientifiques Cooperation through Institutionalization? A Critical Assessment of Transatlantic Institutional Cooperation Mechanisms.............................................. 9 Vincent Bricart Ne pas définir ? À propos d’un refus de paradigme pour l’Asie centrale comme région internationale moderne....................................................................... 41 Pierre Chabal Bourdieusian Fields in Supranationally Supported Multilateral Science Encounters: Practising Occasional Relationality of Algeria and Egypt in the European Research Area................................................................................... 73 Zane Šime Multilateral Diplomacy and Conflict Resolution: Evaluating International Mediation in the Kosovo-Serbia Dispute...................................................................123 Jetnor Kasmi The “Kurdish question” in Turkey: between governance, human rights and denied culture ......................................................................................................151 Gabriele Leone Multilateralism and Liminal Governance: Regional Conflict in Eastern and Central Africa ......................................................................................................179 Ryan Gibb Varia Narrating Nationhood Without a Nation: Flemish Paradiplomacy and the Shaping of Identity........................................................................................ 205 Solenn Houard Book Reviews/Comptes-rendus Introduction à la sécurité internationale, de Delphine Deschaux-Dutard, Fontaine, Presses universitaires de Grenoble, 2018...............................................235 Kamal Bayramzadeh The Contested World Economy. The Deep and Global Roots of International Political Economy, by Eric Helleiner, Cambridge, Cambridge University Press, 2023............................................................................239 Anthony Collard Presentation of the Journal/Présentation de la Revue............................................243
  • par BERNARD POCHET

    Cet ouvrage est une nouvelle édition, revue et largement augmentée, de « Markdown & vous », publié en 2023 sur la plateforme e-publish de l’Université de Liège. L’écriture académique est au centre des activités des scientifiques. Que ce soit pour rédiger un article, un rapport, une présentation ou une participation à un ouvrage collectif, avec l’apparition de l’informatique, les méthodes, les outils et les formats ont beaucoup évolué ces trente dernières années. La machine à écrire est un vague souvenir et pourtant c’est maintenant le traitement de texte, dominé par Word, basé sur le même principe, qui est devenu l’outil principal. Les outils bureautiques proposent aux autrices et auteurs de régler pour eux les questions de format et de méthode avec des outils clé en main qui font progressivement perdre toute autonomie et maîtrise des processus techniques. Pour reprendre la main face à l’impératif fonctionnel et au capitalisme de surveillance de l’industrie informatique, il est indispensable de revoir nos méthodes, outils et formats. Cet ouvrage propose une réflexion sur une approche durable, ouverte et libre qui redonne la pleine maîtrise dans les activités de rédaction. Basé sur le format Markdown, un langage sémantique simple, lisible par les humains et pérenne grâce à sa simplicité syntaxique. Markdown permet de revenir à des méthodes qui vont à l’essentiel en faisant les choses dans l’ordre, écrire, illustrer, éditer puis publier, sans perte de temps et d’énergie inutiles. Le choix de Markdown supprime la dépendance à un logiciel spécifique, comme c’est le cas avec un traitement de texte.

    Bernard Pochet, retraité depuis juin 2024, est titulaire d’un diplôme en sciences psycho-pédagogique (université de Mons), d’un diplôme en sciences de l’information (université libre de Bruxelles) et d’un doctorat (université de Liège). Il a été directeur de la bibliothèque des sciences agronomiques de l’Université de Liège de 1995 à 2020. Maître de conférence en littérature scientifique, il a également été directeur des presses universitaires de Gembloux pendant 25 ans et directeur de publication de plusieurs revues scientifiques. Il a terminé sa carrière comme responsable de la cellule d’édition numérique ouverte de la bibliothèque de l’Université de Liège et responsable de son pôle OpenScience. Il anime actuellement des ateliers de formations à Markdown pour les doctorants.

    Cet ouvrage est le résultat d’une collaboration entre les PUL et ULiège Library.  Version électronique de cet ouvrage à l’adresse : https://e-publish.uliege.be/md2/
  • par COLLECTIF SOMMAIRE NUMÉRO double 99-100 275 - Intentions et objectifs 277 - Éditorial Sylvain DELOUVÉE et Pierre DE VISSCHER 279 - Formation Internationale en Science-Action Psycho-Sociale : appel à candidatures 287 - Appel à contributions – Numéro spécial “L’alcool : un objet au cœur du social”

    PSYCHOLOGIE INTERCULTURELLE : MÉTHODOLOGIES ET CRÉATIONS 291 - Introduction du dossier Zohra GUERRAOUI et Odile REVEYRAND-COULON 295 - Mesurer l’appropriation intrapsychique de l’hétérogénéité culturelle : perspectives de la psychologie interculturelle Julien TEYSSIER et Patrick DENOUX 313 - Le chercheur en psychologie interculturelle : entre objectivité et subjectivité Alain THERS 325 - Récit et recherche auprès de familles multiculturelles : de la narration à la transmission Ivy Daure 337 - Le complémentarisme dans la recherche en psychologie clinique interculturelle Malika Mansouri et Gesine Sturm 351 - Bricolages et Métissages. La construction d’une méthode multi-référentielle dans une recherche sur l’espace thérapeutique en thérapie interculturelle Gesine Sturm 365 - Le contact culturel dans les procédures de recherche Propositions méthodologiques de psychologie interculturelle Patrick DENOUX

    POINTS DE VUE & OPINIONS 385 - La dynamique personnelle et les identités professionnelles en situation de changement Pierre TAP, Rolande ROUDES et Samuel ANTUNES 409 - Fragilités et cohésion sociale Rose-Marie DETHIER

    Science-action groupale et techniques d’animation 425 - Les disqualifications et le sentiment d’incompétence Héloïse DE VISSCHER 461 - Science-action : questions / réponses #2 Pierre DE VISSCHER 469 - Un partenariat : le Centre de Dynamique des Groupes et d’Analyse Institutionnelle

    477 - Consignes aux auteurs 479 - Bulletin d’abonnement 2014

  • Stock épuisé
    Enquête sur les Initiatives Populaires de Solidarité Internationale par Gautier PIROTTE et Julie GODIN

    A propos du livre :

    Les Initiatives Populaires de Solidarité Internationale (IPSI) sont des projets d’aide internationale établis par de « simples citoyens », des collectifs non reconnus par les pouvoirs publics comme partenaires de la coopération au développement. Plus nombreuses que les ONG agréées par l’Etat belge, elles occupent rarement l’espace médiatique et leur rôle dans la coopération semble nettement moins valorisé. Dans le contexte actuel de l’aide internationale, marqué par une incitation permanente à l’efficacité et à la professionnalisation des opérateurs, que peuvent apporter ces initiatives créées et gérées par des « gens ordinaires » dont l’absence de reconnaissance institutionnelle a tôt fait de les cataloguer d’« amateurs » ?

    L’ouvrage propose ainsi une réflexion sur la pertinence de l’action solidaire du citoyen dans un champ qui se veut, sous le poids d’une course permanente à l’efficacité,  de plus en plus réservé à l’intervention d’acteurs dits « professionnels ».

    A propos des auteurs :

    Gautier PIROTTE est Professeur de Socio-anthropologie du développement à l’I.S.H.S.-ULg. Ses travaux portent sur les acteurs de la coopération internationale ainsi que sur les théories et organisations de la société civile.

    Julie GODIN est Aspirante F.R.S.-FNRS (Socio-Anthropologie du Développement, I.S.H.S.-ULg & Paris I Panthéon-Sorbonne. Ses travaux analysent les discours et pratiques des Initiatives Populaires de Solidarité Internationale dans l'espace Wallonie-Bruxelles et en région Nord-Pas de Calais.

    Lire l'article sur le site Reflexions :

    http://reflexions.ulg.ac.be/IPSI (version française) http://reflexions.ulg.ac.be/en/IPSI (version anglaise)

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