• par Olivier le BUSSY- Préfacier : Véronique DE KEYSER

    Au regard de l’histoire agitée du « Vieux continent », le projet de construction européenne était une utopie. Elle a accouché d’un succès et a contribué à faire de l’Union européenne un des endroits les plus prospères au monde.  Depuis une dizaine d’années cependant, l’édifice européen est ébranlé par une série de crises (économiques, financières, de la migration, politiques, ...) alors qu’il doit, dans le même temps, trouver sa place dans un monde en plein bouleversement géopolitique. Les tensions internes qui la traversent aujourd’hui mettent au jour une réalité longtemps impensée : la désintégration européenne pourrait se produire. Le pire n’est pas inévitable. À condition que les Européens s’attellent, avec conviction, à poursuivre et perfectionner leur projet commun inachevé.

    Diplômé de l’ULiège, Olivier LE BUSSY est journaliste au quotidien La Libre Belgique depuis 1998, il y couvre les affaires européennes depuis une dizaine d’années et est, à ce titre, un observateur attentif et passionné de l’évolution du projet européen.

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    Patrimoine écrit, témoin de l’histoire par Cécile OGER, Stéphanie SIMON et Paul THIRION (dir.) A propos du livre :

    Quel peut être le point commun entre des œuvres aussi diverses que la Guerre des Gaules, les Fables de La Fontaine, l’Evangéliaire d’Averbode et les aventures de Sibylline ? À première vue, aucun. Pourtant, ces œuvres ont toutes marqué leur époque, à leur propre échelle et dans des domaines divers. Elles constituent toutes également une trace de notre Histoire, témoins d’un certain passé, d’un autre temps. Elles ont également pour point commun d’être parvenues jusqu’à nous. L’écrit reste, mais il vit. Il est créé, relu, validé ; il est modifié, corrigé, transformé. Il se transmet, voyage, circule. Officiellement, souvent ; sous le manteau, parfois. Quelquefois même, il est interdit, censuré. On le cache, on le brûle. Mais trop tard : il a été lu. Il peut donc être recopié et reprendre sa route. À travers l’espace, comme à travers le temps. Siècle après siècle, l’Homme a conservé ces traces écrites de son passé, pour constituer une histoire, se forger une mémoire et transmettre savoirs, croyances et idées à ses successeurs. Pour interroger le rapport de l’Homme à l’écrit, l’exposition « Empreintes » aborde huit facettes de l’écrit illustrées par une centaine d’œuvres, de l’Antiquité à nos jours. Comment l’homme a-t-il conservé la mémoire de sa propre histoire ? Quels sont ces savoirs et ces œuvres qui ont franchi les siècles et ceux dont la transmission a été interdite ? Comment l’homme a-t-il mis par écrit son état de la connaissance du monde, au fil de ses explorations, de ses expériences ? Les œuvres présentées proviennent essentiellement des collections des Bibliothèques de l’Université. Elles sont accompagnées d’autres exemples prêtés par l’Université de Gand, le Musée des Beaux-Arts de Liège / La Boverie, le Musée Wittert et le CEDOPAL.

    A propos des auteurs :

    Cécile OGER Historienne de l’art de formation et spécialisée dans l’étude technologique et archéométrique des peintures anciennes, elle est conservateur responsable des fonds patrimoniaux du Réseau des Bibliothèques de l’ULiège.

    Stéphanie SIMON Historienne, elle s’intéresse à la propagande et à l’iconographie de presse. En 2010, elle entre dans les Bibliothèques de l’ULiège, en charge de la définition et de la mise en oeuvre d’une politique de numérisation. À ce titre, elle coordonne également DONum, le Dépôt d’Objets Numérisés de l’Université.

    Paul THIRION Psychologue de formation, il entre dans les Bibliothèques de l’Université de Liège en 1985 dont il devient bibliothécaire en chef en 2013. Il est également président de la Commission Bibliothèques et Services académiques collectifs de l’ARES après avoir été président de la Bibliothèque interuniversitaire de la Communauté française de Belgique (BICfB). Outre l’information literacy, ses principales préoccupations concernent le développement de la Bibliothèque numérique et plus spécifiquement de l’accès libre et ouvert pour tous à l’information scientifique (Open Access).

    Cet ouvrage est édité à l’occasion de l’exposition « Empreintes. Patrimoine écrit, témoin de l’Histoire », présentée à La Cité Miroir (Liège) du 21 avril au 20 juillet 2018. L’exposition est organisée conjointement par les Bibliothèques de l’Université de Liège et l’asbl MNEMA, dans le cadre du Bicentenaire de l’ULiège.
  • par Philippe RAXHON et Veronica GRANATA Deux ans de travail, 200 pages, 200 illustrations pour le 200e anniversaire de l’Université de Liège. Et deux versions du livre, l’une tout public, et l’autre de prestige.  L'ouvrage

    Mémoire et Prospective. Université de Liège (1817-2017)  propose au lecteur le récit passionnant d’une grande aventure scientifique et humaine, un tissu serré d’expériences, de rebondissements, de conflits, de défis, en résonance avec les époques traversées. L’ouvrage est rehaussé par plus de deux cents illustrations, dont certaines inédites. La fragile Université de Liège de 1840, l’ambitieuse de 1880, la renaissante de 1930, la conquérante de 1960, la combative de 1990, la courageuse des années 2000, ne forment qu’une seule et même institution, vivante, vibrante, forgée par ses héritages, ses aspirations, et les aléas de l’histoire. Parce que l’Université de Liège fut réinventée génération après génération, le livre se présente comme une invitation au voyage, à un parcours à la lisière du passé, du présent et de l’avenir, dont les frontières sont toujours en pointillé quand elles sont exposées sous les lumières de la mémoire.

     «Le livre Mémoire et Prospective (…) ajoute l’exigence d’être lisible par tous : les étudiants et les diplômés de l’Université, ses professeurs, chercheurs et tout son personnel, tous ses partenaires, d’ici et de l’étranger, ses amis et sympathisants, mais aussi tous ceux qui n’ont pas de liens avec l’Alma Mater mais veulent mieux la connaître ».  Albert Corhay, Recteur de l’Université de Liège.

    Les auteurs

    Philippe RAXHON.  Né à Ougrée, Philippe Raxhon est chercheur qualifié honoraire du FNRS et professeur ordinaire à l’Université de Liège, où il dirige l’unité d’histoire contemporaine. Il est spécialiste de l’étude des processus mémoriels et des relations entre l’histoire et la mémoire. Il est aussi le président du Conseil de la transmission de la mémoire de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

    Veronica GRANATA. Née à Rome, Veronica Granata est titulaire d’une maîtrise en Sciences Politiques ainsi que d’un Diplôme d’Etudes Approfondies de l’Université Paris I-Sorbonne. Docteur en Histoire moderne et contemporaine de l'Université La Sapienza de Rome, elle est actuellement assistante au sein de l’unité d'histoire contemporaine de l'Université de Liège.

    Regardez la vidéo du making of du livre.
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    A review of 2016 par François GEMENNE, Caroline ZICKGRAF, Luka De BRUYCKERE (eds.)

    This volume is the seventh in the annual series and the second of its kind published with the Presses Universitaires de Liège. The State of Environmental Migration aims to provide its readership with the most updated assessments on recent events and evolving dynamics of environmental migration throughout the world. Each year, the editors select the best graduate student work from the course “Environment and Migration”, taught by François Gemenne and Caroline Zickgraf, at the Paris School of International Affairs (PSIA) of Sciences Po. Presented in this edition are displacements induced by some of the most dramatic disaster events of 2016, including Hurricane Matthew, as well as analyses of migration flows related to a variety of environmental occurrences throughout the year spanning the globe. SEM 2017 thus represents another stepping stone towards understanding the broad spectrum that is environmental migration.

    François GEMENNE is Director of the Hugo Observatory at the University of Liège, where he is senior research associate with the Belgian Fund for Scientific Research (F.R.S.-FNRS).

    Caroline ZICKGRAF is Deputy Director of the Hugo Observatory as well as Post-doctoral Fellow with the Belgian Fund for Scientific Research (F.R.S.-FNRS).

    Luka DE BRUYCKERE is Research Assistant at the Hugo Observatory.

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    Rencontre de l'humain et de l'environnement (2e édition) par Annie CORNET A propos de l'ouvrage

    Cet ouvrage a pour objectif de présenter un cadre général d’analyse des entreprises et des organisations (services publics et associations) à destination d’étudiants de premier cycle ou d’étudiants découvrant les réalités organisationnelles et sociales du monde économique. Il propose une grille d’analyse des réalités organisationnelles, structurée autour de six thèmes : missions, environnement, stratégies, structure, comportements individuels, politiques de GRH. L’enjeu est de pouvoir analyser les réalités organisationnelles, d’identifier les principales théories mobilisées pour couvrir ces différentes dimensions mais aussi de susciter un regard critique sur le discours managérial, le monde économique, ses valeurs et ses normes.

    A propos de l'auteur

    Annie CORNET est professeure ordinaire à Hec-Liège, École de gestion de l’Université de Liège. Elle dirige EGiD, unité de recherche sur le Genre et la Diversité. Ses domaines de recherches portent sur l’analyse des politiques d’égalité professionnelle et la gestion de la diversité. Elle s’intéresse aux questions d’égalité femmes/hommes, à l’entrepreneuriat féminin et de la diversité, à l’intégration des personnes d’origine étrangère et des personnes avec un handicap dans l’emploi, aux comportements discriminatoires et à l’homophobie sur les lieux de travail.  Ses travaux portent aussi sur les politiques publiques qui prennent en compte le genre (gendermainstreaming et genderbudting).

  • par Juliette DOR, Claire GAVRAY, Marie-Élisabeth HENNEAU et Martine JAMINON (dir.)

    L'ouvrage

    En 1881, une femme s’assied pour la première fois sur les bancs de l’Université de Liège, non sans susciter de violents débats entre défenseurs et opposants à la cause. En 2017, l’Université compte une majorité d’étudiantes et de plus en plus de diplômées y occupent des postes importants comme dans les autres sphères professionnelles, économiques, sociales ou politiques. Que de chemin parcouru ! Et pourtant, que de résistances subsistent, résistances à l’exaucement d’une réelle mixité verticale et horizontale, résistances à la compréhension des enjeux sous-jacents… Cet ouvrage est l’histoire de ce chemin ardu et de celles qui l’ont parcouru...  Depuis la création du FER ULg, en 2001, les compétences interdisciplinaires des quatre éditrices leur ont permis de mener à bien plusieurs projets. Cet ouvrage en prolonge d’autres qui avaient notamment été ébauchés lors d’une exposition en 2009.

    Les auteurs 

    Juliette DOR (angliciste) travaille sur l’accès des filles à l’éducation, les premières voix de femmes et premières écrivaines, les héroïnes mythiques et les utopies d’émancipation.

    Claire GAVRAY (sociologue) a intégré depuis des années le concept de genre dans ses enseignements et ses travaux de recherche sur les représentations et comportements, la dualisation de l’emploi et les trajectoires de vie.

    Marie-Élisabeth HENNEAU (historienne), responsable des archives historiques de l’Université de Liège, consacre ses recherches à la situation des femmes dans les Églises chrétiennes.

    Martine JAMINON (physicienne), administratrice déléguée de l’Embarcadère du Savoir, s’attache à valoriser le travail des femmes dans les domaines scientifiques et techniques.

  • par Giang Ngan NGUYEN et Maggy SCHNEIDER

    A propos de l'ouvrage

    Ce livre propose un parcours d’étude et de recherche articulant des contenus variés des programmes scolaires et des référentiels de compétences du secondaire supérieur (élèves de 15 à 18 ans). On y étudie en effet des propriétés de géométrie affine et de géométrie métrique, en deux et trois dimensions, en coordonnant les méthodes synthétique, analytique et vectorielle.  Des résultats propres à la géométrie synthétique servent à justifier les bases d’une géométrie calculatoire, d’abord analytique puis vectorielle en passant par le calcul « bipoint ». Le formalisme vectoriel y exprime les modélisations analytiques, invariantes d’un repère à l’autre, de configurations géométriques comme les parallélogrammes. Le cadre créé sert alors pour démontrer de nouvelles propriétés de figures planes et de solides. Ce livre peut inspirer, en tout ou en partie, un enseignement de la géométrie à ce niveau qui prend en compte les difficultés d’apprentissage avérées des élèves et qui s’adapte à diverses méthodes pédagogiques. Il peut également servir de référence pour des (futurs) enseignants soucieux d’étudier « les mathématiques élémentaires d’un point de vue approfondi » selon l’expression du mathématicien F. Klein.

    A propos des auteurs

    Giang Ngan NGUYEN a fait des études de mathématiques à la « Hanoi National University of Education », puis enseigné l’algèbre linéaire à la «Hanoi Water Resources University». Avec le soutien d’une Bourse du Ministère de l’Éducation Vietnamien, elle a fait une thèse à l’Université de Liège sous la direction de Maggy Schneider pour approfondir les questions que sa pratique enseignante lui avait permis d’identifier.

    Maggy SCHNEIDER a acquis, au cours de sa carrière, une expérience diversifiée : professeure de didactique des mathématiques à l’Université de Liège et à l’Université de Namur, chercheuse reconnue dans ce domaine, directrice de recherches, professeure de mathématiques dans l’enseignement secondaire, formatrice d’enseignants et co-auteure de programmes scolaires, elle a le souci d’articuler les réalités du terrain et les avancées scientifiques en matière d’apprentissage et d’enseignement des mathématiques.

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    Le singulier dictionnaire de Trübner - Édition revue et augmentée par Jacques ARON- Préface de François RASTIER A propos de l'ouvrage

    Cet essai est consacré au plus important dictionnaire historique et étymologique allemand conçu sous le IIIe Reich par une équipe de linguistes ralliés au régime. Engagé dès 1934, ce projet sans précédent n’a pu être mené à son terme du fait de la Seconde Guerre mondiale. Quatre volumes en ont été publiés entre 1939 et 1943. Après la défaite du nazisme, la matière des tomes suivants a dû être complètement remaniée ; les quatre derniers volumes paraîtront entre 1954 et 1957, adaptés vaille que vaille au nouveau contexte politique: occupation militaire, entrée dans la guerre froide et division du pays en deux États rivaux. Ce mélange d’érudition, d’opportunisme et de compromissions politiques représente un témoignage d’autant plus précieux sur une période de l’histoire européenne, que cet ouvrage de référence a été acquis au fur et à mesure de sa parution par toutes les bibliothèques universitaires et utilisés par des générations de philologues germaniques.  Il engage dès lors à une réflexion renouvelée sur le rôle de la langue et de ses rapports complexes avec tous les enjeux de société, qu’ils soient économiques, politiques, culturels. Il remet en question les limites de la recherche scientifique dans les sciences humaines.

    A propos de l'auteur

    Jacques Aron (Anvers, 1933) est architecte et urbaniste. Il a également enseigné l’histoire et la théorie de ces disciplines. Il est professeur honoraire de l’Enseignement supérieur. Issu d’une famille d’émigrés juifs d’Europe centrale et orientale, il a depuis 20 ans consacré plusieurs ouvrages à la condition juive européenne, particulièrement dans les pays de culture germanique, et à deux philosophes allemands d’origine juive persécutés par le nazisme: Constantin Brunner et Theodor Lessing.

  • Question(s) d'avenir(s) par Philippe LECRENIER L'ouvrage

    Quels impacts auront la digitalisation et l’intelligence artificielle sur nos vies et notre travail ? Verra-t-on la fin du nucléaire ? Nos GSM tiendront-ils 50 ans ? Ecrira-t-on toujours ? Le transhumanisme façonne-t-il une nouvelle espèce humaine ? Y aura-t-il encore des médecins ? Aura-t-on toujours besoin du chômage ? Comment nourrir tout le monde tout en questionnant l’agriculture industrielle ? Quelle mobilité va permettre la voiture autonome ? Quelles pistes s’ouvrent pour un renouveau démocratique? Les frontières auront-elles encore du sens ? Ira-t-on toujours au cinéma ?… Les possibles sont nombreux, influencés par nos cultures et notre pensée politique. Quelle éthique, quelle morale, quels encadrements publics nous aideront à cultiver demain ? En marge de l’exposition « J’aurai 20 ans en 2030 », Question(s) d’avenir(s) ouvre au débat, chatouille la curiosité et apporte une série d’éclairages sur plus de 50 questions incontournables pour penser l’avenir. Entre mythes et quotidiennetés, entre espérances et craintes, des scientifiques de l’Université de Liège partent d’aujourd’hui pour dresser la carte du monde en 2030. Des éclairages et non des réponses. Car l’avenir, aux contours mouvants, est pluriel. Notre époque est charnière, duale, paradoxale. Elle s’oriente vers l’ultra technologique et une reconnexion à un environnement à préserver, vers une autonomie de vie inédite et des formes de contrôle aliénantes. Entre rupture et continuité, 2030 portera en écho les résonances d’aujourd’hui. Le reste est à construire et à anticiper.

    L'auteur

    Philippe LECRENIER est journaliste scientifique, diplômé de l’Université de Liège en 2009. Il collabore régulièrement avec le service de Communication de l'Université de Liège pour la rédaction d'articles de vulgarisation scientifique. Pour préparer « Question(s) d’avenir(s) », il a rencontré plus de 40 chercheurs des différentes facultés d’ULiège. Le ton se voulait accessible, mais nuancé et transversal, et les éclairages interconnectés. De la même manière que le sont les choses qui façonnent le monde et la société.

  • par Françoise LEMPEREUR (dir.)

    A propos de l'ouvrage :

    Depuis l’adoption, par l’UNESCO, de la Convention pour sa sauvegarde, le patrimoine culturel immatériel a pris une importance grandissante dans le monde académique, d’abord dans les programmes de recherche, puis dans les formations universitaires.

    Face au constat que la librairie francophone n’offre aucun support écrit quelque peu systématique couvrant largement les matières liées au PCI, les enseignants de la Formation en PCI des universités de Liège et de Namur ont décidé de publier un tel manuel, interdisciplinaire. Ethnologue, historien, juriste, économiste du tourisme, géographe, archéologue, muséologue, spécialiste de la communication… les auteurs du présent ouvrage reflètent une large diversité de disciplines et d’origines géographiques. Destiné à l’ensemble du monde francophone – voire au-delà – le manuel accueille aussi des regards de spécialistes sur la situation de la politique du PCI en Belgique, France, Québec, Suisse et Afrique francophone.

    L’ouvrage vise à cerner la notion et à en comprendre les enjeux, à dresser un état des lieux des politiques de sauvegarde et à donner des outils méthodologiques. Certains textes sont essentiellement pratiques, d’autres sont descriptifs, d’autres encore, réflexifs. Des analyses de cas offrent aux lecteurs des clés pour la compréhension du phénomène et de ses manifestations concrètes.

    Cet ouvrage s’adresse d’abord aux étudiants, aux chercheurs et aux professionnels des musées, institutions et associations actifs dans le domaine du PCI mais, par son caractère large et documenté, il concerne tous ceux qui s’intéressent au PCI, de façon active en tant que porteur, ou par simple curiosité intellectuelle.

    A propos des auteurs :

    Conçu et coordonné par Françoise LEMPEREUR, titulaire des cours de PCI à l’ULiège, il est écrit par douze enseignants des universités de Liège et de Namur, auxquels se sont joints six experts du PCI internationalement reconnus (Séverine Cachat, Florence Graezer Bideau, Ellen Hertz, Marc Jacobs, Ahmed Skounti et Laurier Turgeon).

    En vente dans nos 2 librairies au MAGASIN DES PRESSES (Sart Tilman) et à l'ESPACE ULg OPERA (Liège, rdc galerie Opéra).
  • Première approche

    par Alain SERET

    A propos de l'ouvrage :

    Le feu, le chaud, le froid, l’eau qui gèle, la glace qui fond, les cristaux : de multiples phénomènes naturels fascinants auxquels l’homme est confronté depuis la préhistoire. Peu à peu, il se met à les appréhender, les apprivoiser et les exploiter à son profit. Cette longue conquête débouche sur la domestication du feu et de la vapeur dans la machine éponyme qui permet à l’homme de s’épargner et lui ouvre des horizons inespérés. Dans la foulée, les physiciens échafaudent des concepts et des modèles qui débouchent sur la physique thermique dont cet ouvrage propose une première approche interactive. Ainsi, le texte est régulièrement interrompu par des questions qui se veulent formatives, en amenant le lecteur à mettre en œuvre ou à s’interroger sur ce qui vient de lui être exposé. Il est également émaillé d’évocations du cheminement historique. Il se termine par des phrases lacunaires, un questionnaire à choix multiple et des exercices qui permettent une première auto-évaluation des connaissances acquises et la mise en pratique des principales notions abordées dans le texte.

    A propos de l'auteur :

    Alain SERET est licencié en sciences physiques, docteur en sciences et participe à l’enseignement des bases de la physique et de l’imagerie médicale en Faculté de Médecine, Faculté de Médecine vétérinaire et Faculté des Sciences à l’Université de Liège depuis 1999. Son domaine de recherche est celui de l’imagerie médicale et plus particulièrement de la médecine nucléaire.

  • Essai de reconstruction évolutive par Jean Adolphe RONDAL A propos de l'ouvrage

    Les antécédents du langage humain sont appréhendables à travers la phylogenèse. Si le langage des Homo sapiens sapiens que nous sommes est incommensurablement plus élaboré que les dispositifs communicatifs présents dans la nature, on peut démontrer que plusieurs de ses ingrédients majeurs existent sous une forme élémentaire chez diverses espèces animales. On est autorisé à concevoir l’évolution langagière davantage en continuité qu’en rupture et le langage humain moderne comme résultant de l’optimisation d’habiletés préfigurées parmi les espèces animales et chez nos précurseurs au sein du genre Homo. Le processus de construction aboutissant à un système langagier élaboré au sein de notre espèce est également reflété dans la façon dont les enfants humains acquièrent leur langage, sans qu’il faille nécessairement concevoir l’ontogenèse comme une récapitulation de la phylogenèse.

    A propos de l'auteur

    Jean Adolphe RONDAL est philosophy doctor (Ph.d., psychologie développementale) de l’Université du Minnesota, post-doctorant de la Harvard University (psycholinguistique développementale), et docteur en sciences du langage de l’Université Paris-V René-Descartes-Sorbonne. Il est professeur ordinaire émérite de l’Université de Liège où il a occupé la chaire de psycholinguistique pendant 28 ans. Le professeur Rondal est l’auteur de nombreux livres et articles scientifiques sur les problématiques du fonctionnement et du développement langagier et sur les troubles du langage.

    Revue de presse Philippe Lambert, «Le langage humain, fruit de l'évolution? » , Reflexions (SOCIETE/Histoire), site de vulgarisation scientifique de l’Université de Liège, 14 novembre 2016.
  • Éléments et principes de l’Union européenne par Quentin MICHEL et Maxime HABRAN

    A propos de l'ouvrage :

    L’époque des pères fondateurs de l’Europe nous paraît aujourd’hui bien lointaine.  La construction de l’Union européenne donne le sentiment d’être le fruit de la communion des États et de leur population, mus par un même élan d’enthousiasme. L’abandon d’une Constitution pour l’Europe lors du refus français et néerlandais semble pourtant aller à l’encontre de cet enthousiasme : le rêve européen se serait-il brutalement interrompu ? La construction européenne serait-elle remise en question ? Partant de ces questions très souvent soulevées et débattues, cet ouvrage démontre que la réalité est bien plus complexe qu’une opposition « stop ou encore » et que la ratification des différents traités européens, par les États membres et leur population, ne fut pas toujours acquise sans heurt. Au travers d’une analyse systématique des votes des assemblées parlementaires et des résultats des referenda, l’ouvrage confronte ces présupposés à la « dure » réalité des urnes et laisse apparaître certaines nuances concernant, notamment, le fait que le Royaume-Uni et la Pologne ne sont pas nécessairement les États les plus « eurosceptiques » ou que les conséquences des referenda danois, irlandais ou français étaient vraisemblablement prévisibles.

    A propos des auteurs :

    Quentin MICHEL est professeur ordinaire à la Faculté de Droit, de science politique et de criminologie de l’Université de Liège. Il dirige l’Unité d’Etudes Européennes. Ses domaines de recherches portent sur l’analyse des politiques menées par les différentes composantes de l’Union européenne en particulier pour ce qui concerne le processus décisionnel ainsi que sur les politiques de régulation du commerce dit sensible (armes et assimilés) et les politiques nucléaires notamment pour les aspects de non-prolifération des armes nucléaires.

    Maxime HABRAN est chargé de cours adjoint à la Faculté de Droit, de science politique et de criminologie de l’Université de Liège. Il est également chargé de cours à l’École Provinciale d’Administration de Namur. Ses recherches portent sur les politiques européennes, et plus précisément les politiques agricoles, environnementales et énergétiques.

  • Pratiques transnationales, dynamiques identitaires et diversité culturelle par Hassan BOUSETTA, Sonia GSIR, Marc JACQUEMAIN, Marco MARTINELLO, Marc PONCELET (dir.) A PROPOS DE L'OUVRAGE

    Les migrations font aujourd’hui partie du quotidien de toutes les grandes métropoles. Par les mouvements qu’elles impriment, elles rapprochent des territoires éloignés et finissent par former des espaces sociaux transnationaux connectant pays d’origine et de destination. Les villes post-migratoires sont à bien des égards des lieux de connexion et d’expérimentation. Elles sont le lieu où se tissent des liens complexes entre acteurs et territoires en apparence éloignés. Les pratiques sociales liées à la mobilité humaine s’inscrivent dans la ville, la modifient et façonnent les contours d’une globalisation par le bas. Cet ouvrage rassemble une série de contributions scientifiques originales qui visent à mieux comprendre comment les migrations internationales transforment tant les sociétés d’origine au Sud que les sociétés d’arrivée au Nord. Les différentes recherches présentées ici invitent à se prémunir contre une idée reçue : celle selon laquelle le contact interculturel que produisent la rencontre et la coexistence de populations migrantes et non-migrantes se jouerait uniformément sur le mode de la conflictualité et du rejet. À bien des égards, il se joue aussi sur le mode de la création et du partage, du rapprochement et de l’éloignement. C’est précisément l’une des originalités de cette publication que de considérer les migrants comme des acteurs inventifs et créatifs. En ouvrant une perspective large sur les migrations, le transnationalisme et les identités, l’ouvrage apporte un regard original et ouvre la voie à une meilleure compréhension de ce phénomène contemporain qu’est la construction d’une urbanité transnationale, mobile et diverse.

    A PROPOS DES AUTEURS

    Hassan BOUSETTA, chercheur qualifié FNRS, Centre d’études de l’ethnicité et des migrations, Faculté des Sciences Sociales, Université de Liège. Sonia Gsir, maître de conférences, Centre d’études de l’ethnicité et des migrations, Faculté des Sciences Sociales, Université de Liège.

    Marc JACQUEMAIN, directeur du CLEO, Centre d’étude de l’opinion publique, et directeur adjoint de la Faculté des Sciences Sociales, Université de Liège.

    Marco MARTINELLO, directeur de recherches FNRS, directeur du CEDEM, Centre d’études de l’ethnicité et des migrations, Faculté des Sciences Sociales, Université de Liège.

    Marc PONCELET, directeur de Pôle SuD, Pôle liégeois d’études sur les sociétés urbaines en développement, Faculté des Sciences Sociales, Université de Liège.

    Voir aussi sur le site Reflexions Les villes transnationales (Samuel Grumiau)
  • Stock épuisé
    par Vincent GEENEN  A propos de l’ouvrage

    Si le thymus fut identifié dès la Grèce Antique, il faudra néanmoins attendre la fin du XXe siècle pour comprendre que cet organe, considéré comme un vestige de l’évolution, joue un rôle unique dans l’éducation du système immunitaire à reconnaître les gènes du soi et à ne pas les rejeter comme de vulgaires intrus. L’auteur nous raconte différents voyages comme celui des concepts en immunologie ainsi que son propre parcours depuis son initiation à la recherche scientifique. Il démontre que l’ocytocine, une neurohormone cérébrale, est synthétisée dans le thymus mais qu’elle n’y est pas sécrétée. Ce comportement particulier de l’ocytocine thymique amène l’auteur à démontrer que la «présentation» des peptides du soi neuroendocrine dans le thymus joue un rôle unique dans la programmation de la tolérance immunitaire vis-à-vis du système neuroendocrine. L’extension de ce nouveau concept à d’autres familles d’hormones lui permet de proposer une nouvelle compréhension de la pathogénie du diabète insulinodépendant. Ces voyages s’achèvent sur un témoignage personnel situant sa démarche dans les conflits entre la foi et la science. Cette monographie évoque ainsi de manière concise de très nombreux domaines touchant à l’histoire, à la philosophie des sciences et à la foi.

    A propos de l’auteur

    Vincent GEENEN est docteur en Médecine, chirurgie et accouchements (ULg, 1982), docteur en Sciences biomédicales expérimentales (ULg, 1987), et agrégé de l’Enseignement supérieur (ULg, 1996). Marié et père de 3 enfants, il est Directeur de recherches au F.S.R.-FNRS de Belgique, chef de clinique au Centre Hospitalier Universitaire de Liège, et Professeur d’Embryologie et d’Histoire de la recherche biomédicale aux Facultés des Sciences et de Médecine de l’ULg. Il est membre de l’Académie royale de Médecine depuis 2013. Depuis 1996, son nom est mentionné dans le Who’s Who in the World, le Who’s Who in Medicine and Health Care, ainsi que dans le Who’s Who in Science and Engineering.

  • Stock épuisé
     A review of 2015 par François GEMENNE, Caroline ZICKGRAF, Dina IONESCO (eds.)

    A propos de l’ouvrage

    The State of Environmental Migration 2016: Review of the Year 2015 is the sixth annual volume of the series, which selects and compiles Masters students’ work from the course “Environment and Migration” at the Paris School of International Affairs (PSIA) of Sciences Po in an ongoing partnership with the International Organization for Migration (IOM). Each year, students detail and analyze the year’s environmental events insofar as they have affected various forms of migration. This volume includes several important illustrations: landslides in Colombia, floods in India, an earthquake in Pakistan.

    Overall, 2015 has been a key year with regard to policy developments relating to environmental migration issues. First, the Nansen Initiative, an intergovernmental process launched in 2012 by the governments of Norway and Switzerland, concluded in October with the adoption by 109 States of a Protection Agenda that outlines the rights of those displaced across borders by disasters. Secondly, the adoption of the Paris Agreement at the COP21 in December of 2015 was the key policy event of the year. The first universal agreement on climate change is mostly focused on greenhouse gas emissions reductions, but also addresses migration and displacement, as it created a task force to advise the UNFCCC bodies on these issues. The task force is expected to serve as a hub for the integration of research and policy on climate change and migration in the UNFCCC negotiations, and should be established as part of the Warsaw International Mechanism on Loss & Damage. This new edition of The State of Environmental Migration will hopefully serve as a reminder of the magnitude and importance of the challenges to come.

    François GEMENNE is Director of the Hugo Observatory at the University of Liege, where he is senior research associate with the Belgian Fund for Scientific Research (FRS-FNRS).

    Caroline ZICKGRAF is Deputy Director of the Hugo Observatory as well as Post-doctoral Fellow with the Belgian Fund for Scientific Research (FRS-FNRS).

    Dina IONESCO is the Head of the Migration, Environment and Climate Change (MECC) Division at the International Organization for Migration (IOM).

  • par Maggy SCHNEIDER, Kevin BALHAN, Isaline GERARD et Pierre HENROTAY

    A propos de l'ouvrage :

    Ce livre est une initiation très progressive au calcul infinitésimal et à l’analyse mathématique, modulable en fonction du lecteur qu’il soit autodidacte ou non. Il peut nourrir les cours de professeurs soucieux de donner du sens aux mathématiques que ce soit au niveau de l’enseignement secondaire ou à celui de l’enseignement supérieur ou encore dans des dispositifs de transition de l’un à l’autre.

    Le Parcours d’étude et de recherche ici proposé part de problèmes extra et intra-mathématiques à l’origine du calcul infinitésimal dont il reconstruit et explique les techniques de résolution. Il laisse le temps au lecteur de jouir de leur instrumentalité tout en lui montrant de quelles subtilités théoriques ces techniques dépendent. Le jeu déductif se joue alors localement, par îlots, que l’on prend la peine de constituer lors de phases heuristiques.

    A propos des auteurs :

    Ce livre est le fruit d’une réflexion qui s’inscrit dans la durée : des premières recherches de Maggy SCHNEIDER dans les années 80, entre son enseignement à l’Université de Namur et sa thèse à l’Université de Louvain, jusqu’aux travaux qu’elle a dirigés depuis 10 ans à l’Université de Liège dans son laboratoire de didactique des mathématiques. Parmi ceux-ci, les recherches des co-auteurs de ce livre : Kevin BALHAN, professeur à l’Athénée Royal d’Esneux et chargé de formation CIFEN à l’Université de Liège ; Isaline GERARD, professeur à l’Athénée Royal d’Herstal, Pierre HENROTAY, professeur à l’Athénée Royal et École d’Hôtellerie de Spa et chargé de formation CIFEN à l’Université de Liège et Jean-Yves GANTOIS, professeur à l’ICHEC Brussels Management School.

  • Définitions, enjeux et perspectives par Sophie WINTGENS, Geoffrey GRANDJEAN et Stéphanie VANHAEREN (dir.)  A propos de l’ouvrage

    Ces dernières années, l’analyse et les pratiques de la sécurité et de l’insécurité ont fortement évolué sous l’influence de plusieurs facteurs fortement imbriqués, tels que le déclin de la souveraineté nationale, l’accroissement de l’intensité des interactions transnationales ou encore l’éclatement conflictuel sous-tendu par des dynamiques identitaires. Ces constats et les représentations qui leur sont associées ont enjoint un réexamen de la manière dont la sécurité et l’insécurité se pensent et se pratiquent. Inscrit au cœur de ce double questionnement contemporain, cet ouvrage met en question la définition et les enjeux liés aux dynamiques actuelles d’(in)sécurité tout en proposant de nouvelles perspectives. Privilégiant les études empiriques et les approches originales en termes de politique interne et/ou externe, il repose sur trois axes de recherche transversaux : la (re)définition des concepts de sécurité et d’insécurité à l’heure de la globalisation ; les enjeux inhérents aux pratiques (in)sécuritaires et aux sentiments d’(in)sécurité qui les fondent ; les réponses à apporter aux questions de sécurité et d’insécurité. Complémentaire aux analyses disciplinaires classiques de ces objets de recherche en Science politique, cet ouvrage livre un regard neuf sur des thématiques plus que jamais d’actualité.

    A propos des auteurs

    Sophie WINTGENS est maître de conférences au sein du Département de Science politique de l’Université de Liège. Elle est également chercheuse au Center for International Relations Studies (CEFIR) et chercheuse invitée au Centre d’études et de recherches internationales (CERI) de Sciences Po Paris.

    Geoffrey GRANDJEAN est chargé de cours au sein du Département de Science politique de l’Université de Liège.

    Licenciée en Criminologie (2006), Stéphanie VANHAEREN est attachée de recherche au sein du Département de Science Politique de l’Université de Liège (Gouvernance et société).

  • De l’exception à la diversité. Préface de Gilbert Gagné - Bishop's University

    par Antonios VLASSIS

    A propos de l'ouvrage :

    Cet ouvrage porte sur le processus de la construction politique d’un cadre normatif comme celui de la Convention sur la diversité des expressions culturelles et il s’interroge sur les facteurs qui ont contribué au passage de l’exception culturelle à la diversité culturelle et à la nécessité de la mise en place d’un instrument international majeur dans la gouvernance mondiale de la culture. Comment interpréter la nature, le degré et les implications de cette évolution ? De qui émane le cadre normatif, pour quelles raisons, sous quelles conditions et comment ?

    Table des matières

    Bibliographie complète de l'ouvrage

    A propos de l'auteur :

    Antonios VLASSIS est chargé de recherches FNRS au Center for International Relations Studies (CEFIR) de l’Université de Liège. Il est aussi membre associé au Centre d’études sur l’intégration et la mondialisation (CEIM) de l’Université du Québec à Montréal, ainsi que maître de conférences à l’Université libre de Bruxelles. Ses principaux intérêts de recherche portent sur la gouvernance mondiale de la culture et la coopération culturelle internationale.

  • par Pierre HENROTAY, Mariza KRYSINSKA, Hilda ROSSEEL, Maggy SCHNEIDER Collection dirigée par Maggy SCHNEIDER

    Ce projet d’enseignement a une origine lointaine. Il s’inspire en effet largement d’une première expérimentation menée, fin des années 70, dans des classes du secondaire à orientation littéraire, par Maggy Schneider aujourd’hui professeur de didactique à l’Université de Liège. L’intention, restée la même, est de mettre à l’avant-plan les propriétés fondamentales qui font des fonctions sinusoïdales, exponentielles et logarithmiques des outils incontournables dans de nombreuses disciplines. Il s’agit de favoriser une compréhension plus approfondie de ces fonctions que les élèves ont tendance à réduire à une vague allure graphique tout en banalisant leurs expressions analytiques, sans en percevoir les enjeux en termes de solutions d’équations fonctionnelles. Les fonctions sont ici « taillées » progressivement pour satisfaire ces équations dont l’intérêt est expliqué d’entrée de jeu.

    La réflexion s’est poursuivie, au fil du temps et de partenariats divers. En ce qui concerne les fonctions sinusoïdales, le travail a été mené avec Hilda Rosseel, professeur au Collège St Paul à Godinne, dans le cadre de l’animation pédagogique des Collèges Jésuites. Quant à l’approche des fonctions exponentielles et logarithmiques, elle s’est enrichie des résultats d’une thèse sur les modèles fonctionnels paramétrés soutenue par Mariza Krysinska, professeur au Collège St Michel à Bruxelles et formatrice d’enseignants.

    Le travail s’est également enrichi des apports de Pierre Henrotay, aujourd’hui professeur de mathématique à l’Athénée Royal et École d’Hôtellerie de Spa et chargé de formation CIFEN à l’Université de Liège. Sa carrière d’ingénieur physicien dans le secteur privé en fait un partenaire privilégié d’une réflexion interdisciplinaire authentique et d’un regard sur les applications qui va bien au-delà des simplismes…

    Dans cette collection…

    Traité de didactique des mathématiques Maggy SCHNEIDER ISBN 978-2-87456-066-8

    Le mathématicien et ses esclaves Pierre LECOMTE ISBN 978-2-87456-080-4

    Vers une modélisation algébrique des points, droites et plans Catherine LEBEAU & Maggy SCHNEIDER ISBN 978-2-87456-091-0

    Des grandeurs inaccessibles à la géométrie du triangle Hilda ROSSEEL & Maggy SCHNEIDER ISBN 978-2-87456-092-7

    L’émergence de modèles fonctionnels Mariza KRYSINSKA & Maggy SCHNEIDER ISBN 978-2-87456-116-0

    Ces nombres qu’on dit imaginaires sont-ils vraiment des nombres ? Hilda ROSSEEL & Maggy SCHNEIDER ISBN 978-2-87456-141-2

    Du calcul infinitésimal à l’analyse (à paraitre)

    Quand les Stats rencontrent les Probas (à paraitre)

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