• Approches multidisciplinaires par François DEBRAS et Jérôme NOSSENT (dir.)

    Sur une pièce d’identité, nous retrouvons notre nom, prénom, date de naissance, sexe, photographie, signature ainsi que différents éléments reconnus par une administration permettant de nous définir et de nous distinguer. « Mon identité » me rend unique, elle signifie que personne ne m’est identique. D’un point de vue plus théorique, l’identité est une notion complexe à définir, fondamentalement virtuelle et plurielle, dont seuls les effets sont tangibles : guerres, révolutions, naissance d’une nation, luttes en faveur de l’élargissement des droits, politiques migratoires,... Les identités n’en demeurent pas moins réelles. Elles se créent, évoluent et conditionnent les comportements, les opinions et les valeurs aux niveaux individuel et collectif. Si l’identité est un élément central de socialisation et de construction de l’individu ou de la collectivité, elle est également vectrice de division. Tout processus de définition entraine le rejet de ce qu’il ne recouvre pas. À l’extrême, une « identité négative » se définit « contre » les autres identités en insistant sur la différence, la frontière et le rejet. L’identité est alors un moteur de conflits et d’édification de clivages, de ségrégations et de discriminations. L’ambition du présent ouvrage est d’expliquer certains de ces phénomènes au travers de l’analyse de cas d’études spécifiques. L’approche multidisciplinaire (la science politique, le droit, la sociologie, la psychologie et l’histoire) offre une meilleure compréhension de l’«identité».

    François DEBRAS est maître de conférences et assistant-doctorant au Centre d’études Démocratie de la Faculté de Droit, de Science politique et de Criminologie de l’Université de Liège. Il est détenteur d’un Bachelier en Communication et information de la Haute école de la Province de Liège ainsi que d’un Master en Sciences politiques orientation générale, à finalité spécialisée en Relations Internationales à l’Université de Liège. Ses recherches portent principalement sur l’analyse du discours des partis populistes et d’extrême droite européens. Jérôme NOSSENT est assistant-doctorant en science politique au sein du Département de science politique de la Faculté de Droit, de Science politique et de Criminologie de l’Université de Liège. Il est détenteur d’un Master en Science politique à finalité spécialisée en administrations publiques de l’Université de Liège (2014). Il est rattaché au pôle « Mémoire » du Centre d’études Démocratie et à l’Institut de la décision publique de l’Université de Liège. Ses recherches explorent les usages politiques du passé dans les sociétés contemporaines, particulièrement en ce qui concerne les légiférations de reconnaissance de faits génocidaires et de répression de la négation.

  • par FARNIR, Frédéric & LEROY, Pascal BLOC 1 du grade de Bachelier en Médecine vétérinaire
  • Instruments et processus en sciences politiques et sociales par GEOFFREY GRANDJEAN et ANTONIOS VLASSIS Ce manuel est conçu comme un guide méthodologique pour des étudiants et chercheurs en sciences politiques et sociales, qui souhaitent réaliser et rédiger un travail scientifique. En se basant sur un matériau théorique et empirique riche et varié, les contributeurs présentent les différentes étapes conceptuelles, méthodologiques et pratiques qui permettent de construire un travail scientifique en sciences politiques. Ce manuel constitue un précieux support pour tout séminaire portant sur la méthodologie en sciences sociales. Geoffrey Grandjean est professeur de science politique à l’Université de Liège et chercheur associé à l’École de droit de Sciences Po Paris. Antonios Vlassis est professeur associé de science politique à l'Université de Liège, chercheur au Center for International Relations Studies, ULiège, et chercheur associé au Centre d'études sur l'intégration et la mondialisation, Université du Québec à Montréal.
  • Première approche par Alain SERET et Michel DEFRISE

    A propos de l'ouvrage :

    Cet ouvrage présente une première approche des concepts et des méthodes de la reconstruction en tomographie d'émission et de transmission : principes généraux, structure des données tomographiques (sinogramme), reconstruction analytique en deux dimensions (2D), algorithme de rétroprojection filtrée, problématique de la reconstruction en tomographie 3D, algorithme de Feldkamp pour la tomographie 3D en géométrie conique, méthodes itératives algébriques ou statistiques avec bruit gaussien ou poissonien, réduction du problème de la reconstruction 3D en problèmes de reconstruction 2D. L'ouvrage se termine par une série d'annexes où figurent les démonstrations des algorithmes de reconstruction exposés tout au long du texte.

    A propos des auteurs :

    Alain SERET est licencié en sciences physiques, docteur en sciences et participe à l'enseignement de l’imagerie médicale en Faculté de Médecine, Faculté de Médecine vétérinaire et Faculté des Sciences à l’Université de Liège.

    Michel DEFRISE est docteur en sciences et professeur à la Faculté de Médecine de la Vrije Universiteit Brussel. Tous deux effectuent des travaux de recherche dans le domaine de la reconstruction tomographique.

  • Échanges et réflexions à partir de Liège par Rachel BRAHY, Élisabeth DUMONT, Pierre FONTAINE et Christine RUELLE (dir.)

    Regarder la ville. Encore. Inlassablement. Se laisser traverser par ses images, démultiplier les regards. Après tout, comme l’écrivait Baudelaire, « la forme d’une ville change, hélas, plus vite que le coeur d’un mortel». Prenant au sérieux l’enjeu de la fabrique quotidienne de la ville, cet ouvrage assemble des lectures décalées où le décryptage des mots s’offre comme autant de « paires de lunettes » successives. Vingt-trois acteurs de terrain et chercheurs « liégeois » aux compétences diverses ont été invités à dialoguer par groupes de deux ou trois pour produire les différents chapitres qui composent ce volume. De manière inédite, il leur a été demandé de partager leurs points de vues. Ceux-ci constituent des éclairages croisés sur des problématiques urbaines à la fois localisées et plus générales. Les récits et analyses portent sur neuf qualités régulièrement attendues et entendues d’une ville contemporaine « digne de ce nom », à savoir la ville 1) co-produite, 2) inclusive, 3) multi- interculturelle, 4) créative, 5) artistique, 6) commerçante, 7) dense, 8) intelligente ou 9) verte. À travers ces qualificatifs qu’ils interrogent, déconstruisent ou débattent, les auteurs abordent de nombreux aspects transversaux de la « fabrique de la ville » : le pouvoir, l’argent, l’identité et les identités, l’accessibilité, les échelles d’intervention… Le tout se réfère à des réalités et des enjeux considérés comme pertinents pour l’aire urbaine de Liège. Cette entreprise singulière d’analyse et d’écriture donne donc à voir (et à revoir) des mots et une ville en perpétuelle mutation.

    Rachel BRAHY, Docteure en sciences politiques et sociales, Maison des Sciences de l’Homme de l’Université de Liège et chercheure F.R.S.-FNRS. Élisabeth Dumont, Conseillère stratégique et gestionnaire de projets interculturels à la Ville de Liège ; vice-présidente de la coalition européenne des villes contre le racisme de l’Unesco.

    Pierre FONTAINE, conseiller en urbanisme, logement et développement territorial à la Ville de Liège.

    Christine RUELLE, Chercheuse senior en urbanisme et aménagement du territoire à l’Université de Liège, Laboratoires Lema - Urban and Environmental Engineering Department et Lepur.

  • Entre dynamiques internes et projections mondiales

    par Sebastian SANTANDER

    Depuis les années 1950, le monde a fait face à plusieurs vagues de régionalismes. De tous types. Cependant c'est dans le contexte de la fin de la guerre-froide et de l'accélération de la mondialisation que le régionalisme supranational devient un phénomène notable à l'échelle mondiale : aucun continent  n’est épargné. Doté de stratégies collectives, investi par des acteurs publics et privés, le régionalisme, complexe et  multiple, ne se développe pas de manière uniforme. Il peut n’être qu’un simple espace d’action ou s’affirmer comme un véritable acteur de la scène internationale. Dans cet ouvrage Sebastian Santander se réfère aux régions qui constituent une dimension médiane entre l’échelon étatique et le système mondial.

    A propos de l'auteur :

    Sebastian SANTANDER est chargé de cours au département de Science politique de la Faculté de Droit et de Science politique de l’Université de Liège (ULg). Il enseigne les organisations régionales. Il a été professeur invité à l'Université libre de Bruxelles en 2010 et 2011. Il est actuellement visiting scholar à la Faculty of Arts and Social Science de l'Université de Maastricht et collaborateur scientifique à l’Institut d’Études Européennes (IEE) de l’ULB d'où il tire sa thèse de doctorat. Il est également membre associé au Centre d’études sur l’intégration et la mondialisation (CEIM) de l’Université du Québec à Montréal (UQAM) et au Monash European and EU Center (MEEUC) de l’Université de Monash à Melbourne. Ses principaux thèmes de recherche sont le régionalisme, l’interrégionalisme, les puissances émergentes, l’Union européenne comme acteur international et l’évolution politique de l’Amérique latine. Il est auteur de plusieurs articles et ouvrages dont Le régionalisme sud-américain, l’Union européenne et les États-Unis (éditions de l’université de Bruxelles, Bruxelles, 2008), L’essor de nouvelles puissances : vers un système multipolaire ? (coord., Ellipses, Paris, 2009), Les puissances émergentes: un défi pour l'Europe? (coord., Ellipses, Paris, 2012).

  • Scaphandre

    49,50 

    La science rencontre l'art

    par Eric HAUBRUGE, Jean SEMAL, Daniel BAY

    L’art est très peu présent en Belgique dans le monde scientifique et académique. Il y a, à cela, des raisons historiques, car contrairement au cas de certains pays comme les États-Unis , les pratiques artistiques et les enseignements artistiques professionnels en Belgique ne sont  présents à l'Université que depuis peu, et la place des arts s’y limite le plus souvent à des études historiques ou analytiques d’œuvres du passé.

    Or, de tout temps, l’art a bénéficié des apports de la science et de la technologie : mais il a aussi, plus souvent qu'on ne le croit, inspiré la science et la technologie. Albert Einstein écrivait : « Il arrive que la science soit la muse de l'artiste. Pour ne prendre que mon cas, appliqué à la peinture, je vais donner deux exemples qui montrent que ma théorie de la relativité générale a inspiré Magritte, avec «La maison de verre» et Salvador Dali, qui a représenté le principe du temps malléable avec des montres molles, notamment dans son œuvre intitulée «Persistance de la mémoire».

    Le but du présent ouvrage est de permettre à un artiste d'élargir son champ d’intérêt au monde scientifique. Mais l'expérience n'est pas à sens unique. Il s'agit aussi de sensibiliser les chercheurs à l'esthétique  de la représentation que l'on peut se faire de leurs travaux.

    L’idée maîtresse qui sous-tend la réussite de ce projet est la rencontre de styles et d’idées très diversifiés permettant aux artistes et aux scientifiques d’interagir. Sculptures, dessins, peintures, montages audiovisuels, expérimentations se côtoient, dialoguent et s’unissent sur le site merveilleux que constituent l’ancienne abbaye bénédictine de Gembloux et son parc. Didier Mahieu, artiste belge plasticien, distilla tout son talent dans les plus beaux endroits de ce site, qui fut  parcouru par des milliers de promeneurs et ce pendant près de 3 mois.

    Associer art plastique et science, c’est répondre à un besoin profond d’échange, de culture, de rêve et de communication universelle. Les arts  nous renseignent, mieux que toute autre approche, sur la vision culturelle d’une génération, d’une nation, ou d’un monde.

    A propos des auteurs :

    Eric HAUBRUGE, Vice-Recteur de l'Université de Liège, Président de Gembloux Agro-Bio Tech, Ingénieur agronome, Docteur en Sciences agronomiques et ingénierie biologique, Professeur ordinaire à l'Université de Liège.

    Jean SEMAL, Ingénieur agronome, Docteur en Sciences agronomiques, Professeur honoraire à Gembloux Agro-Bio Tech.

    Daniel BAY, Zoologiste et océanographe, Chef de travaux à l'Université de Liège, Directeur honoraire de la station de recherches sous-marines et océanographiques de Calvi.

    Revue de Presse :

     ° Claudine Purnelle, "Scaphandre : Plongée artistique dans des laboratoires de recherche", site Culture de L'Université de Liège, avril 2012.

  • Acquisition, apprentissage et enseignement des langues par DEFAYS, Jean-Marc
  • par TOURNEUR, Francis BLOC 1 du grade de Bachelier en Architecture 
  • Dossier de cours par LEMAÎTRE, André BLOC 2 du grade de Master en Criminologie (à finalité approfondie) 
  • par GUILLAUME, Jean-François et NACHI, Mohamed BLOC 1 du grade de Master en Sociologie, à finalité 
  • Reading Book par GRANDJEAN, Geoffrey BLOC 3 du grade de Bachelier en Sciences politiques (orientation générale, option Sciences politiques) 
  • Sociologie de la « révolution » tunisienne. L’exception tunisienne : vers un « compromis historique » ? Portefeuille de lecture & Thèmes des exposés par NACHI, Mohamed BLOC 1 du grade de Master en Anthropologie, Sciences de la Population et du Développement BLOC 2 du grade de Master en Sociologie 
  • Portefeuille de lectures par PONCELET, Marc BLOC 2 du grade de Bachelier en Sociologie et Anthropologie, Information et Communication Master en Histoire de l’Art et Archéologie 
  • par ROOSEN, Marie BLOC 1 du grade de Bachelier en Architecture 
  • Portefeuille de lecture par PONCELET, Marc BLOC 1 du grade de Master en Sociologie et Anthropologie, Sciences de la Population et du Développement 
  • Énoncés des exercices par HENRY, Valérie BLOC 1 du grade de Bachelier en Sciences économiques et de Gestion 
  • par HENRY, Valérie BLOC 1 du grade de Bachelier en Sciences économiques et de Gestion 
  • Théorie par HAESBROECK, Gentiane BLOC 1 du grade de Bachelier en Ingénieur de Gestion 
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