Le contenu du manuscrit déposé doit constituer une contribution nouvelle ou originale quant à la conception, l’application ou la synthèse. La rédaction est un long cheminement qui se déroule étape par étape. Vous rédigerez progressivement chaque partie en tenant compte des éléments développés ci-dessous. L’équipe éditoriale vous accompagne également dans le processus rédactionnel en vous conseillant ou en vous fournissant les aides adéquates.

Il convient de noter que le document sera entièrement retravaillé durant le processus d’édition. Il est donc recommandé de ne pas travailler la mise en page. La mise en page (styles, table des matières, index, etc.) réalisée avec les logiciels de traitement de texte courants (Word, LibreOffice, etc.) ne peut pas être importée dans les outils professionnels d’édition utilisés dans notre processus éditorial.

Dans votre texte, vous devez être certain de la signification de chaque mot que vous utilisez et éviter l’utilisation de qualificatifs imprécis (beaucoup, très, important, etc.) et de mots confus (nature, niveau, etc.). Evitez les pronoms personnels à la première personne (je, nous) ou indéfini (on) et utilisez de préférence des verbes plutôt que des adjectifs et adverbes dérivés de ces verbes. Evitez les phrases trop longues (la phrase idéale est composée de plus ou moins 15 mots). Composez des phrases simples (sujet, verbe, complément) et attachez de l’importance à la ponctuation. Les verbes sont au passé dans les parties descriptives et au présent pour tous les faits acceptés par la communauté scientifique.

Noms et organismes

Tout organisme vivant, à sa première mention dans le texte et le résumé, est cité par son nom scientifique complet, suivi des parrains. Dès la deuxième citation dans le texte, le genre est abrégé (sauf s’il commence une phrase).

Composés chimiques

Les règles internationales en matière de nomenclature émises par la IUPAC (International Union of Pure and Applied Chemistry, 1987) sont suivies. Le nom scientifique de certains composés étant très long, les auteurs peuvent joindre, à la première mention du nom commun du composé, son numéro d’enregistrement CAS (Chemical Abstracts Service).

Composés biochimiques

Les PAG suivent les recommandations de l’IUBMB (International Union of Biochemistry and Molecular Biology, 1992) et de l’IUPAC (International Union of Pure and Applied Chemistry). Les noms commerciaux qui seraient utilisés en complément sont signalés par un « * » et accompagnés de l’identification du fabricant.

Majuscules

Les sigles s’écrivent toujours en lettres capitales (sans point). Les lieux géographiques ou les organismes uniques (noms d’institutions) également. Il faut utiliser les lettres capitales systématiquement dans les noms propres ou les noms de marques.

Ponctuation

Les phrases se terminent par un point final, un point d’exclamation, un point d’interrogation ou des points de suspension. Le point final se met avant ou après le guillemet fermant, suivant le contexte. Il n’est jamais doublé.

La virgule sépare les parties d’une proposition ou d’une phrase à condition qu’elles ne soient pas déjà réunies par les conjonctions et, ou, ni. Elle sépare aussi les énumérations. On ne met pas de virgule avant une parenthèse, un tiret ou un crochet. Si une virgule est nécessaire, elle vient après.

Le point-virgule sépare différentes propositions de même nature. Le deux-points introduit une explication, une citation, un discours, une énumération. Les points de suspension sont toujours au nombre de trois (on leur préfère néanmoins « etc. »).

Les parenthèses intercalent une précision dans la phrase. Les crochets indiquent une précision à l’intérieur d’une parenthèse ou une coupure dans une citation. Le texte entre parenthèses ou entre crochets doit rester court pour ne pas casser le rythme de lecture. Il n’y a pas d’espace à l’intérieur des parenthèses ni des crochets.

Enrichissements (gras et italique)

Dans le corps du texte, le gras est utilisé dans les titres ou pour mettre un mot en valeur. Pour que la mise en valeur soit bien visible dans le texte, son usage doit être limité.

L’italique est utilisé pour les citations dans le texte, pour les mots en langue étrangère (y compris le latin) non traduits, pour les noms de marques et de produits (de bases de données par exemple) et pour les titres de périodiques et de livres.

Le souligné est seulement utilisé pour les liens hypertextes.

Énumérations

Les énumérations sont introduites par un deux-points. Les énumérations de premier rang sont introduites par un tiret et se terminent par un point-virgule, sauf la dernière qui se termine par un point final. Les énumérations de second rang sont introduites par un tiret décalé et se terminent par une virgule.

Nombres

Les nombres de un à dix sont écrits en toutes lettres. Ils s’écrivent en chiffres lorsqu’il s’agit de quantités suivies d’une unité de mesure. Ils s’écrivent également en chiffres si des nombres à une unité de base (de un à neuf) et des nombres à deux unités de base ou plus (plus de neuf) se retrouvent dans la même phrase et désignent des unités de même nature.

En début de phrase, un nombre, quel qu’il soit, est toujours épelé. Les années sont indiquées en quatre chiffres.

Les données numériques ne doivent pas comporter plus de chiffres significatifs que la précision des mesures ne l’autorise et d’une manière générale, les auteurs se conforment aux règles de la norme ISO 31 (ISO, 1993).

Titres et sous-titres

La numérotation décimale est utilisée pour indiquer la hiérarchie des divisions et subdivisions, sans dépasser trois niveaux. Il n’y a jamais de point, de virgule ou de point-virgule à la fin d’un titre.

Formules mathématiques

Pour composer les formules mathématiques, il est préférable d’utiliser un éditeur d’équations (inclus dans les différents logiciels de traitement de texte). Ces logiciels produisent des images que l’on peut alors placer dans le texte. L’auteur veillera néanmoins à fournir ces images séparément.

Il faut utiliser l’alphabet latin et écrire en italiques les lettres minuscules qui correspondent à des variables, des inconnues ou des indices.

Les noms des fonctions usuelles (sin, cos, ln, log, etc.) sont en lettres normales. Les ensembles de nombres (matrices et vecteurs) sont en capitales grasses et en italique (exemple : A).

Unités de mesure

Les normes ISO 31 « Grandeurs et unités » et ISO 1000 « Unités SI et recommandations pour l’emploi de leurs multiples et de certaines autres unités » (ISO, 1993) doivent être respectées pour ce qui concerne les grandeurs physiques, les équations, les dimensions et les symboles des grandeurs et des unités. Les abréviations de ces unités peuvent être utilisées sans autre définition. Le litre se note « l ».

Dans le texte, les unités sont épelées, sauf si elles sont précédées d’un nombre, auquel cas c’est l’abréviation internationale qui sera utilisée (min, d, g, m, J, etc.).

Dans l’expression des dimensions d’une grandeur, l’exposant négatif sera utilisé de préférence à la barre de fraction (« m⋅s−2 » plutôt que « m/s² »).

Citations

Toute utilisation d’une idée ou du propos d’un auteur doit faire l’objet d’un renvoi bibliographique (même si le document est libre d’accès, dans le domaine public ou s’il s’agit d’une page Web). Il n’y a aucune exception à l’obligation.

Les renvois bibliographiques dans le texte sont au format « auteur–date », entre parenthèses, par exemple : « (Dupont, 2011) ». La pagination n’est pas nécessaire. Pour les documents avec deux auteurs, les deux noms sont indiqués (Brown & Dupont, 2010). Dès qu’il y a plus de deux auteurs, le nom du premier auteur est suivi de « et al. ». Si plusieurs références sont citées ensemble, elles sont ordonnées chronologiquement et séparées par « ; », par exemple : « (Iwai et al., 1980 ; Binoux et al., 1988 ; Dordick, 1989) ».

Les citations textuelles sont placées entre guillemets (guillemets français doubles : « … »). Les citations dans une autre langue sont en italique et entre guillemets. S’il s’agit d’un paragraphe en entier, il faut le faire précéder d’un alinéa. La citation est suivie de la référence, entre parenthèses, en dehors des guillemets.

Vous ne devez jamais perdre de vue que la propriété intellectuelle est un droit (droit d’auteur ou copyright). Vous devez toujours citer vos sources d’information. Chaque document cité dans le texte a une entrée dans la bibliographie et inversement, chaque document décrit dans la bibliographie est cité dans le texte.

La présentation de la bibliographie se conforme au style international Harvard adapté. Pour les utilisateurs de Zotero ou de Mendeley, le fichier de style est disponible à l’adresse suivante (copiez l’URL ou utilisez le fichier CSL téléchargé pour procéder à l’installation du style).

La liste de toutes les références bibliographiques citées dans le texte est présentée en fin d’ouvrage ou d’article, avant les annexes éventuelles. Les références sont classées par ordre alphabétique du premier auteur et par ordre chronologique pour un auteur donné. L’auteur unique précède l’auteur accompagné d’un co-auteur. Il ne faut pas numéroter les références. Lorsqu’il y a plus de quatre auteurs, seul le premier auteur est cité, suivi de “et al.”.

Monographie

Les éléments auteur, année, titre, édition (si différente de la première édition), lieu de publication (ville et pays si la ville n’est pas une capitale) et éditeur sont essentiels.

  • Agrios G., 1997. Plant pathology. 4e ed. New York, NY, USA; London: Academic Press.

Article de périodique

Les titres des périodiques sont abrégés selon la liste éditée par l’ISSN International Center, The List of Title Word Abbreviations. Ceux qui ne comportent qu’un seul mot ne s’abrègent pas, comme par exemple : Heredity, Endeavour, etc.

  • Klausmeier C.A., Litchman E., Daufresne T. & Levin S., 2004. Optimal nitrogen-to-phosphorus stoichiometry of phytoplankton. Nature, 429, 171-174.

Ouvrage collectif (edited book)

Les auteurs, éditeurs scientifiques et éditeurs sont bien différenciés dans la référence. En anglais, le nom du ou des éditeurs scientifiques est suivi de « ed. » ou « eds ». En français, on écrira « éd. » ou « éds ».

  • Ennos R.A., 1990. Detection and measurement of selection: genetic and ecological approaches. In: Brown A.H.D., Clegg M.T., Kalher A.L. & Weir B.S., eds. Plant population genetics, breeding, and genetic resources. Sunderland, MA, USA: Sinauer Associates Inc., 200-214.

La référence à une conférence dans un compte-rendu de conférences se rédige de la même manière. Elle mentionne, dans le titre, le nom et si possible le lieu et la date de la conférence.

  • Charudattan R., 1996. Pathogens for biological control of water hyacinth. In: Charudattan R., Labrada R., Center T.D. & Kelly-Begazo C., eds. Strategies for water hyacinth control. A report of a panel of experts meeting, 11-14 September, 1995, Fort Lauderdale, Florida. Roma: FAO, 90-97.

Thèse

La thèse se décrit comme une monographie, avec le titre du diplôme et le nom de l’université où la thèse a été soutenue.

Fumière O., 2010. Combinaison des techniques de biologie moléculaire et de la spectrométrie dans le proche infrarouge pour l’authentification des denrées destinées à l’alimentation humaine et animale. Thèse de doctorat : Université de Liège – Gembloux Agro-Bio Tech, Gembloux (Belgique).

Document sur Internet

Un document sur Internet se décrit comme un document imprimé suivi d’une virgule, de l’adresse Internet complète et de la date de consultation (écrite entre parenthèses).

  • Shenk J.W. & Shenk J.S., 2008. White paper – Unity Scientific Standardization concept for NIR instrument product lines, http://www.unityscientific.com.au, (24/06/2012).

Les citations d’articles « sous presse » ou « accepté » peuvent être incluses dans la bibliographie. Les documents « en préparation », « soumis » ou « communication personnelle » (qui peuvent, à la rigueur, être cités dans le texte), les rapports internes non publiés, les cours et les mémoires ne sont pas des sources fiables et ne peuvent être repris dans la bibliographie.

Tous les tableaux et les illustrations sont identifiés par un numéro. Ils sont fournis en français et en anglais, ainsi que les titres et légendes, dans le document, après la bibliographie. Les légendes doivent être complètes et permettre de comprendre l’illustration ou le tableau sans se référer au texte.

Dans le texte, la référence aux illustrations et aux tableaux est obligatoire : « (Tableau 1) », « (Figure 5) » ou « comme le montre la figure 5 ». Les tableaux et les illustrations sont numérotés dans l’ordre de leur citation dans le texte.

L’épaisseur des traits n’est pas inférieure à 0,18 mm pour les axes de coordonnées et à 0,25 mm pour les autres traits. La hauteur des lettres et chiffres n’est jamais inférieure à 2 mm. Les caractères sont choisis dans un style sans empattement. Les symboles suivants sont préférés à tout autre :

L’utilisation de la couleur pour la version imprimée fait l’objet d’une facturation du surcoût, à charge de l’auteur, proportionnelle au nombre de pages en couleur.

L’utilisation d’illustrations (photographies, tableaux, figures ou dessins) extraites d’une œuvre qui n’est pas en libre accès doit toujours faire l’objet d’une autorisation expresse des titulaires du droit d’auteur (il ne suffit donc pas d’en indiquer la source).

Tableaux

Idéalement, les colonnes des tableaux doivent être réalisées avec la touche tabulation.

Le tableau ne contient que des données (dates, texte, nombres, pourcentage, etc.), il ne contient ni formules, ni macro.

Figures

Les illustrations (graphiques, dessins, photographies ou cartes) sont fournies à part au format *.JPG ; *.GIF ; *.EPS ou *.TIF, avec une résolution comprise entre 300 et 600 dpi. Quand il s’agit d’images vectorielles, elles peuvent être envoyées en format EPS.

L’épaisseur des traits n’est pas inférieure à 0,25 mm. Les caractères sont en Helvetica neue regular ou Arial 9 points.

Pour les graphiques, la dénomination des axes se fait en conformité avec le texte. Elle est suivie des unités de mesure, entre parenthèses. Elle est placée parallèlement aux axes, à une distance de ceux-ci proportionnée aux dimensions du dessin.

Les ombrages (trames) trop sombres et les grandes surfaces noires sont à proscrire. Les figures ne doivent pas être entourées d’un cadre. Les axes des graphiques sont tracés en noir.

Le manuscrit tient compte de toutes les directives du présent guide. Il doit être adressé accompagné du support électronique. La page de couverture portera le titre provisoire, les noms et prénoms complets du ou des auteurs. Les pages suivantes présenteront la table des matières, la préface, les remerciements éventuels, le corps du texte, les tableaux numérotés, les illustrations identifiées sans ambiguïté, la bibliographie et les annexes éventuelles.

Lorsque le projet d’édition est accepté par le conseil d’administration des Presses agronomiques de Gembloux, le (ou les) auteur(s) signe(nt) un contrat d’édition qui le(s) lie(nt) aux Presses agronomiques de Gembloux. Ce contrat précise la date de remise du manuscrit définitif, les droits et devoirs respectifs de chacun et les modalités pratiques de réalisation et de diffusion du livre.

Le manuscrit définitif tient compte de toutes les remarques formulées par l’équipe éditoriale des Presses agronomiques de Gembloux. Il doit être adressé en une version informatique sous Word (ou suivant un autre format à convenir) et être accompagné de toutes les illustrations suivant les prescriptions décrites plus haut. La présentation doit être la même que pour le manuscrit provisoire, avec un minimum de mise en page (la mise en page est revue entièrement lors de la préparation à l’impression).

L’éditeur scientifique, considéré comme l’auteur dans le contrat d’édition, prend la responsabilité de l’ensemble des participations individuelles et est le seul interlocuteur des auteurs de ces participations.

  • ISO, 1974. Documentation – Liste internationale d’abréviations de mots dans les titres de périodiques. Norme internationale ISO 833-1974 (F). Genève : Organisation internationale de Normalisation.
  • ISO, 1993. Recueil de normes ISO. Grandeurs et unités. 3e ed. Genève : Organisation internationale de Normalisation.
  • IUBMB, 1992. Biochemical nomenclature and related documents. 2e ed. London : Portland Press.
  • IUPAC, 1987. IUPAC’s Compendium of chemical terminology. Oxford, UK : Blackwell Scientific Publications.

Avec la licence Creative Commons, le lecteur est libre de reproduire, de modifier, de distribuer et de communiquer cette création au public selon les conditions suivantes :

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